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Page:Noailles - Les climats, 1924.djvu/41

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Aux incessants travaux de leur race indigente,
Se baisaient doucement.
Se baisaient doucement. Dans le moite jardin,
Vous méditiez sans fin, ô palme nonchalante !
Que j’étais triste alors, que mon cœur étouffait !
Un rêve catholique et sa force exigeante
M’empêchait d’écouter les bachiques souhaits
De la puissante nuit qui brille et qui fermente…

Et j’aimais ta douceur pudique et négligente,
Palmier de Bethléem sur le ciel d’Agrigente !