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Page:Noailles - Les climats, 1924.djvu/48

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Je songeais au passé ; les vagues sur le sable
Avec un calme effort, toujours recommençant,
Déposaient leur fardeau de rumeurs et d’arômes
Les astres, attachés à leur sublime dôme,
De leur secret regard, fourmillant et pressant,
Attiraient les soupirs des yeux qui se soulèvent…
Et l’espace des nuits devint retentissant
Du cri silencieux qui montait de mes rêves !…