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Page:Noailles - Les climats, 1924.djvu/58

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Consolez ma langueur, vous êtes, ce matin,
Le rose Saint-Esprit des tableaux florentins.
Tourterelles en deuil, si faibles, si lassées,
Fruits palpitants et chauds des branches épicées
Hélas ! cet anneau noir qui cercle votre cou
Semble enfermer aussi mon âpre destinée,
Et vos gémissements m’annoncent tout à coup
Les enivrants malheurs pour lesquels je suis née…