Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/188

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CLI


Je suis sûre de ta bonté,
Mais moins que du zèle trop tendre
Dont j’accompagne tes méandres,
Et que tu n’as pas mérité !

J’entends que tu parles, je rêve,
Tout ce que tu dis me convainc ;
Mais ces mots précis seraient vains
Sans ta lèvre qui se soulève.

Je révère ton sens humain,
Mais la seule paix que j’obtienne
Est quand la chaleur de tes mains
A mis son parfum dans les miennes…