Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/189

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


CLII


Tu me donnes enfin la paix
Par cet excès de toi ; l’aisance
Se répand en moi ; tu te tais
Et tu réponds à mon silence.
— Je n’ai plus à questionner,
Plus à perdre, plus à gagner,
Rien à savoir, rien à nier ;
Je suis, dans l’ombre où je repose,
Insensible comme les choses…