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XII


J’ai souffert, lutté ; — bien souvent,
Par un élan fourbe et secret,
Je faisais un pas en avant,
Croyant que je t’esquiverais !

J’ai serré, j’ai broyé mon cœur,
Et, comme dit François Villon,
« Sué Dieu sait quelle sueur ! »
Mais au bout de ce temps si long

Je suis sur le même chemin
Que j’avais cru fuir bravement,
Et sournoise, et plus fortement,
Je cherche tes yeux et ta main ;