Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/93

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


LXXI


Il fut un temps où, turbulente,
Sous les yeux des astres divins,
Grave, ignorant que tout est vain,
J’exigeais de rester vivante.

Aujourd’hui j’aspire au début
D’une éternelle somnolence,
Morte mille fois d’avoir bu
Tous les poisons dans ton silence…