Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/100

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

frère, ou à deux femmes qui ont épousé les deux frères. (Bë-le-seur.) BELLIGÉRANT, ANTE. adj. {Belligérant. ) Qui est en guerre. (Bèï-li-jé-ran.) BELLIQUEUX, EUSE. adj. (Bellkosus.) Guerrier, martial. (Bel-lic-eu ; ze.) RELLISSIME. adj. des a g. (Bellissimus , h. 1.) Très-beau. Fam. (Bcl-li-si-me.) BELLOT, OTTE.adj. et subst. Diminutif de Beau. (Bë-lo ; o-te.) BELVÉDÈRE ou BELVÉDER. s. m. (Bel vedere, it.) Pavillon ou terrasse d’où l’on découvre au loin, BÉMOL, s. m. et adj. des a g. (B t mollis.) Caractère de musique en forme de petit b, qu’on met au devant d’une note pour indiquer qu’elle doit être baissée d’un demi-ton. BEN. s, m. Arbre de la famille des Légumineuses, qui croît dans les Indes orientales, (Bë-ne.) BÉNARDE. s. f. et adj. (Bénard, n. p.) Serrure qui peut s’ouvrir des deux côtés ; BÉNÉDICITÉ. s. m. Mot lat. La prière qu’on fait avant le repas. (Bé-né-di -si-té,) BÉNÉDICTIN, INE. s. (Benedictus.) Religieux , religieuse de l’ordre de Saint-Benoît. BÉNÉDICTION, s. f. (Benedictio.) Action de consacrer, de bénir. | L’action d’un prélat ou d’un prêtre qui bénit des assistants, etc., eu faisant sur eux le signe de la croix, j L’action par laquelle les pères et les mères bénissent leurs enfants. | Grâce et faveur particulière du ciel. | Fam., Bénédiction > Grande abondance. J Au plur., Vœux qu’on fait pour la prospérité de qqn. (Bé-né-dic-sion.) BÉNÉFICE, s. m. (Beneficittnu) Gain, profit. | Privilège , avantage. | Bénéfices de nature , Évacuation extraordinaire. | Se dit Des terres conquises dans la Gaule par les Francs, et que les chefs distribuaient à leurs compagnons d’armes. | Titre , dignité ecclésiastique , accompagnée d’un revenu. | Le lieu même où est l’église et le bien du bénéfice. ( Bé-né-fi-se. ) BÉNÉFICIAIRE, adj. des a g. et subst. (Beneficiarius.) Sous bénéfice d’inventaire. | Personne pour qui on donne une représentation théâtrale à bénéfice* (Bc-ué-fi-si-è-re.) BÉNÉFICIAL, ALE. adj. Qui concerne les bénéfices ecclésiastiques. (Bé-né-fi-si-al.) BÉNÉFICIER, s. m. Celui qui a un bénéfice ecclésiastique. (Bé-né-fi-sié.) A BÉNÉFICIER, v. n. Faire qq. profit. (Eéné-fi-si-é. ) BENÊT, adj. m. et subst. (Bonus.) Niais, sot. (Be-nè.) -BÉNÉVOLE, adj. des a g. (Bcncvolus.) Qui est favorablement disposé. BÉNÉVOLEMENT, adv. Volontiers , par un sentiment de bienveillance. (Bé-né-vo-leman. ) * ~ BENGALI, s. m. et adj. Langue que parlent les peuples du Bengale. (Bin-ga-li.) BER

  • >

BENGALI, s. m. Espèce de pinson dont le chant est agréable. BÉNIGNEMENT. adv. D’une manière bénigne. (Bé-nw*e-man [n m.].) BÉNIGNITÉ, s. f. (Benignitas.) Douceur, bonté du supérieur à l’égard de l’inférieur. (Vi.) (Bé-ni-ni-té [n m.].) BÉNIN, IGNE. adj. (Benignus.) Doux, humain. | Qui tient de la faiblesse. | Fig. , Favorable, propice. | Qui n’offre rien d’alarmant. (Be-nin ; i-«e [n m.].) BÉNIR, v. a. (Benedccere.) Consacrer au culte, au service divin, avec certaines cérémonies. | Bénir des époux, Consacrer leur union suivant le rite religieux. | Bénir les assistants , etc. , Faire sur eux le signe de la croix , en leur souhaitant la grâce divine. | Appeler sur qqn. la protection divine. | Louer, glorifier, remercier. | Combler de faveurs, faire prospérer. (Bénit, it£. paît. Se dit Des choses sur lesquelles la bénédiction du prêtre a été donnée. | Béni, ie, part., a toutes les significations de son verbe. BÉNITIER, s. m. (Benedictarium.) Vase destiné à contenir Teau bénite. (Bé-ni-tié.) BENJAMIN, s. m. (Beniamin, n. p., héb.) Le fils qu’un père et une mère aiment plus que leurs autres enfants. Fam. (Ein-ja-min.) BENJOIN, s. m. (Benzouinum.) Substance aromatique et résineuse qui découle d’un arbre des Indes orientales. (Bin-jouin.) BENOITE, s. f. (Benoit, n. p.) Plante à fleurs rosacées, qui croît dans les lieux incultes. (Be-noua-te.) BENZOÏQUE. adj. m. Extrait du benjoin ou d’autres substances analogues. (Bin-zoîc-e. ) BEQUÉE. s. f. K Becquée. BÉQUETER. v. a. V, Becquetkr. BÉQUILLARD. s. m. Vieillard courbé et cassé, qui se sert d’une béquille. Fam. (Bécill-ar [c et 11 m.].) BÉQUILLE, s. f. (Bacutus.) Bâton surmonté d’une petite traverse, sur lequel on s’appuie pour marcher. [Instrument en forme de ratissoire. (Bcc-ill-e [c et 11 m.].) BÉQUILLÉR. v. n. Marcher avec une béquille. Fam. | V. a., Faire un petit labour avec la béquille. (Béc-Ul-é [c et 11 m.].) BER, s. m. Appareil de charpente et de cordage qui glisse sur la cale lorsqu’on lance un bâtiment à Veau. (Bèr.) BERCAIL, s. m. (iïcrbix.) Bergerie. |Fig.> L’Église. (Bërc-all [11 m.].) BERCE, s. f. Genre de plantes ombellifères , dont l’espèce la plus connue est appelée Branche uvsine bâtarde. (Bër-se.) BERCEAU, s. m. Petit lit où Ton couche, les enfants à la mamelle. | Fig,, Lieu où certaines choses ont commencé. — Leurs commencements. | Charmille taillée en voûte,. treillage de même forme sur lequel on fait monter du jasmin, etc, | Voûte en plein cijv îre. (Çër-sç.)