BERCER, v. a* Balancer le berceau d’un enfant, | Fig. , Amuser a espérances fausses ou éloignées, | Pron. , Se flatter de qq. ch. (Bèr-sé,) BERCEUSE, s, L Femme chargée de bercer un enfant. (Bër-seu-ze,) BÉRET, s. m. Toque de laine , ronde et plate. (Bé-rë.) . BERGAME. s," f. (Bergamum.) Ancienne sorte de tapisserie fort commune et de peu de valeur, (Bër-ga-me.) BERGAMOTE, s. f. (Bergamoudi, ar.) Poire fondante d’un très-bon goût. | Orange qui a une fort bonne odeur, et dont on tire une essence agréable. | Bonbonnière doublée avec des écorces de cette espèce d’oranges. (Bër-ga-mo-te.) • BERGE, s. f. (Berg, ail.) Bord relevé ou escarpé d’une rivière, d’un chemin. (Bër-je.) BERGE, s. f. (Barca.) Espèce de chaloupe étroite. BERGER, ÈRE. s, (Bergarius , b, L) Celui, celle qui garde les moutons, | Fig,, Amant , amante. (Bër-jé,) BERGÈRE, s. f. Espèce de fauteuil plus large et plus profond que les fauteuils ordinaires, et garni d’une espèce de coussin sur lequel on s’assied. BERGERETTE. s. f. Jeune bergère. (Bërje-rë-te. ) BERGERETTE. s. f. Yin mixtionné avec du miel, BERGERIE, s. f. Le lieu où Ton enferme les bètes à laine, I Au plur,, Petits poèmes dont les amours de bergers sont le sujet. (Yi.) (Bër-je-rie.) BERGERONNETTE, s. f. Ancien diminutif de bergère. (Bër-je-ro-në-te.) BERGERONNETTE, s. f. Petit oiseau noir et blanc qui se plaît [dans ïe voisinage des troupeaux. BÉRIL. s, m. Voyez Béryl, BERLE. s, f. (Berula.) Genre de plantes ombellii’ères à racines nourrissantes, (Berle. ) BERLINE, s. f, (Berlin^ n. p.) Voiture suspendue, à deux fonds et à quatre roues. (Bër-li-ne.) BERLINGOT, s. m. Berline qui n’a qu’un fond. (Bër-lin-go.) BERLOQUE ou BRELOQUE, s. f. Batterie de tambour qui annonce les repas, etc. (Ber-ïoc-e.) BERLUE, s. f. (ratio lamine.) Sorte d’éblouissement. Avoir la berlue. (Bër-lue.) BERME. s. f. Chemin étroit entre le pied du rempart et le fossé. | Chemin qu’on laisse entre une levée et le bord d’un canal. (Bërme. ) BERMUDIENNE. s, f. (Bermtuhana.) Plante dont la fleur est très-belle, et qui vient des .îles Bermudes. (Bër-mu-di-ë-ne.) BERKABLE. adj. des a g. Qui mérite d’être berné. (Bër-na-ble.) BES BERNACLE. s. f. (Bermcla.) Coquillage à cinq valves, qui s’attache aux rochers et à la carène des bâtiments. V* Ajjatifk. ÇBèrna-cle. ) BERNARDIN, INE. s. Religieux , religieuse de Tordre de Saint-Benoit , réformé par saint Bernard. (Bër-nar-din ; i»ne.) BERNE, s. f. Tour que Ton joue à qqn. en le faisant sauter en l’air sur une couverture dont plusieurs personnes tiennent les coins et les côtés. (Bër-ne.) BERNEMENT. s. m. Action de berner, manière dont on berne, (Bër-ne-man.) BERNER, v. a. Faire sauter qqn. en l’air par le mouvement d’une couverture, J Tourner en ridicule, (Bër-né.) BERNEUR. s. m. Celui qui berne, (Bërneur. ) BERNIQUE. Adv, par lequel on exprime que l’espérance de qqn, est ou sera déçue. (Bër-nic-e.) BERRET. s. m. Voyez Béret, BÉRYL, s. m. Pierre précieuse, d’un vert bleuâtre, et transparente, nommée aussi Ai* gue-marine. (Bé-riL) BESACE, s. f. (Bissaccus.) Sac ouvert par le milieu , et fermé par les deux bouts , en sorte qu’il forme deux poches. (Be-za-se.) BESACEER. s. m. Celui qui porte une besace. (Be-za-sié.) BESAIGRE.adj. (Acer.) des 2 g. Qui s’aigrit. |Subst. Ce via tourne au besaigre. (Bezè-gre. ) BESAIGUË s. f. (Bis, acuta.) Outil de fer, taillant par les deux bouts, dont l’un est en bec d’âne, et l’autre en ciseau. (Be-zè-gu-e.) BESANT. s. m. Ancienne monnaie de l’empire de Byzance. | Pièce d’or ou d’argent. (Be-zan.) BESET. s. m. (Bis, assis.) Coup de dés par lequel un joueur amène deux as. (Be-zë.) BESL s. m. Nom générique de plusieurs espèces de poires. (Be-zi.) BESICLES, s. f. pi. (Bicycius.) Lunettes à branches qui se fixent à la tête, (Be-zicle. ) BESOGNE, s. f. Travail, ouvrage ; action par laquelle on fait une œuvre. | Aimer besogne faite, N’aimer pas à travailler, j Être âpre à la besogne, Mettre à son travail beaucoup d’activité, (Be-zo-we [nm.].) BESOGNER, v. n. Faire une besogne. Fam. (Vi.) (Be-zo-/ ?er [n m.].) BESOIGNEUX, EUSE. adj. Qui est dans le besoin. (Be-zoua-/zeu ; ze [n m,].) BESOIN, s. m. Privation de qq. ch. qui est nécessaire. | Indigence , dénûment. Manque de nourriture. | Mouvement instinctif qui porte à rechercher ou à faire qq. ch. j Besoins du corps qui résultent de la digestion. | La chose même qui est l’objet du besoin. J Au besoin, loc. adv. Lorsque le besoin se fait sentir. (Be-zouin.)
