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Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/17

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bois ; ou Les frais que ce travail nécessite. L’action de mettre à mort les bestiaux, etc. A-ba-ta-je. ) ABATARDIR, y. a. Faire déchoir une chose de son état naturel, la faire dégénérer. ABATARDISSEMENT, s. m. Altération d’une chose. (A-ba-tar-di-se-man. ) ABATÉE. s. f. T. de marine. Mouvement horizontal de rotation par lequel l’avant d’uu navire en panne ou à la cane s’écarte de la ligne du vent pour y revenir ensuite. ABATIS. s. m. Amas de choses abattues. Faire un grand abatis de gibier , En tuer beaucoup. | Les pattes, les ailerons, etc., d’une volaille. ( A-ba-ti. ) ABAT-JOUR. s. m. Sorte de fenêtre dont l’appui est en talus , afin que le jour qui

  • vient d’en haut se communique plus verticalement.

Ne prend point d’S au pi. ( A-bajour. ) ABATTEMENT, s. m. Diminution de forces, ou de courage. ( A-ba-te-man. ) ABATTEUR. s. m. Celui qui abat. | Fig. et fam., Homme qui a fait des choses difficiles. ( A-ba-teur. ) * ABATTOIR, s. m. Bâtiment où l’on tue le<* bestiaux pour les boucheries. (A-ba-touàr.) ABATTRE, v. a. ( Abatare. b. 1. ) Renverser à terre. | Abattre un vaisseau , Le mettre sur le côté pour y travailler. | Au jeu de trictrac, Abattre du bois, Jouer beaucoup de, dames de la pile. | Assommer ; tuer. | Affaiblir, j Fig., Se dit d’un cheval qui tombe tout d’un coup ; Son cheval s’est abattu sous lui. D’un oiseau qui fond. L’cpervier s* abattit sur sa proie. | Le yent s’abat , Il s’apaise. (A-ba-tre.) ABATTURES-. s. f. pi Foulures ’qu’un cerf laisse dans les" broussailles où il a passé. (A-ba-tii-re.) ABAT -VENT. ;s. m/Assemblage de petits auvents inclinés et parallèles , qui garantit les ouvertures d’une maison, etc., sans’ empêcher la circulation de’ l’air. Il ne prend pas d T S au pluriel. (A-ba-van. ) , % u ABÎAF-VOIX. s. m. Le dessus d’une chaire à prêcher. (A-ba-voûa.) ÀfcBATIAL, ALE. adj.’ ( Abbatiatis. ) Appartenant à l’abbé ou à Tabbesse, ou bien à l’abbaye. ( A-ba-si-aL ) ■’* " ABBAYE, s. f. Monastère d’hommes , qui ’a pour supérieur un abbé., ou de filles, qui a. pour supérieure une abbesse. | Bénéfice attaché au titre d’abbé. ( A-bë-ie. ) * A3}BÉ ;*s.’m. {Abbas.) Celui ’.qui’ possède’ une abbaye, (*A-bé, )’ ■ l ; ABBESSE. s, (/(Abbatîssa. ) Supérieure* d un : * monastère de filles , qui â droit de’ porter là crosse. ( A-be-sc. ) A B C. s. m. Petit livret contenant l’alpbabet et là combinaison des lettrés. [ Fig. et] fam j Le commencement d’un art , ’ d’une science. (A-bé-sé.) AECËDER. v. n. ( Abcedere. ) Se terminer par abcès. ( Ap-sé-dé. ) ABCÈS, s. m. (Abcessus.y Amas de pui. (Ap-sè. ) ’ ' " " ■" AKC1SSE. s. f. ^.Abscisse. ABDALAS. s. m. pi. Nom général quo les Persans donnent à leurs moines. ABDICATION, s. f. ( Abdicatio. ) Action par laquelle on renonce volontairement à une dignité souveraine. | L’acte par lequel un père privait son fils des droits que celui-ci avait, A ce titre , dans sa succession. (Ab-di-ca-siori.) " ^ * "

  • ABDIQUER, v. a. (Abdieare.) Renoncer

à une dignité souveraine. | Absol. Ce prince a abdiqué, (Ab-dic-é.) ABDOMEN, s, m. T. îat. Le ventre. La partie postérieure du corps des insectes. (Ab-do-mè-ne. ) ABDOMINAL , ALE. adj. Qui appartient à l’abdomen. ABDUCTEUR, adj. m. (Abductor.) Se dit De différents muscles. | Subst., L’abducteur de l’œil , de la cuisse. ABDUCTION, s. f. ( Abductio. ) T. danat. Action - des muscles abducteurs. ( Ab-duc-sion. ) . ’ ' ABÉCÉDAIRE, adj. des a *g. Qiiï concerne l’alphabet. | Ignorance abécédaire , complète.] Subst. m., se dit d’un Abc dans lequel on apprend à lire. ( A-bé-sé-dè-re.) ABECQUÇR -ou ABÉQUER. v. a. Donner la becquée à un jeune oiseau. (A-béc-é.) ABÉE s : il ( Abitus. ) Ouverture par laquelle coule l’eau qui fait moudre un moulin. . ’ ' . • ■ , ’ ' ABEILLE ; s. f.’ ( Apicula. ) Sorte de mouche qui produit la cire et le miel. (A-bè-lle [11. m.].) ABERRATION, s, f. (Àberratio.) Mouvement apparent observé dans les astres , et qui résulte du mouvement de la lumière combiné avec celui de la terre. | En termes d’optique, Dispersion qui s’opère entre les divers rayons lumineux émanes d’un même point’, lorsqu’ils rencontrent des surfaces courbes qui les réfléchissent, | Écart d’imagination, erreur de jugement. (A-bër-ra-sion.) ABÊTIR, v. a. Rendre stupide. | V. n M Devenir bèté. Fam. ABHOÉ ET AB HAC. loc. Iat., loc. adv. et fam. Confusément 7/ raisonne ab hoc et ab kàc. ( A-boc-ë-ta-bac. ) ’ ABHORRER ! v. a. Abhorrere. ) Avoir en* horreur ; ( A-bo-re. ) ABIGÉAT. s. m. (Abigeatus. ) Délit do celui qui* s’approprie les troupeaux d’aiitrui. ( A-bi-jé-a. ) (VL) ABIME, s’, m. {Abussos’, gr. ) Gouffre très-profond, f Fig., Un abime de malheur % de science. Choses qui sont impénétrables la la raison. "| L’enfer. ABIMER, v. a. Précipiter dans un abîme. | Fig., Ruiner entièrement. Cette affaire l’a