VOCABULAIRE DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE tl*- ***}** *TS" ABA ABA jtY* s, m. La première lettre de notre alphabet, et la première des Toyelles. | Fam., Ne savoir ni A ni B , Ne savoir pas lire , et Être fort ignorant. À. prép. ( ad, ) Il sert à marquer Tendance ou direction vers un terme quelconque. | Marque Distance, intervalle. De Paris à Genève il y a tant de lieues. Être vêtu de noir de la tête aux pieds, A deux mois de date, Marque Relation entre les personnes ou les choses. De marchand à marchand il n’y a que la main, | L’endroit où est, où se fait q. q. ch. Sa maison est au faubourg Saint-Germain. | Indique l’époque. A la fin du mois, | Marque Appartenance, possession. Ce livre est à ma sœur, La barque à Caron. | Indique L’instrument dont on se sert. Pêcher à la ligne. Le prix. Placer ses fonds à cinq pour cent, La disposition morale. A plaisir, A regret. | Le résultai. Vendre, à perte. I Succession , gradation. | Jonction , proximité , rencontre, opposition. | Conformité, convenance ; et se prend pour Selon , suivant. | Suivi d’un infinitif. A le voir t on juge ^de son état. En le voyant, etc. I Avec un infinitif. Fou à lier, | Avec un subst. Indulgent à tous, ABAISSE, s. f. Pâte qui fait la croûte de dessous dans plusieurs pièces de pâtisserie. ( A-bè-se. ) ABAISSEMENT, s. m. Action d’abaisser, le Résultat de cette action, f Fig., Affaiblissement. Abaissement de fortune. Abaisse- 1 ment de courage. | Absol., Humiliation volontaire. ( A-bè-se-man. ) ABAISSER, v. a. Faire aller en bas. T. de ch M Abaisser la cataracte, La guérir. Diminuer la hauteur d’une chose. | Abaisser une équation t Réduire à un moindre de* gré une équation d’un degré supérieur. | Abaisser de la pâte, La rendre mince. (A-bè-sé. ) ABAISSEUR. adj. m. Se dit De différents muscles dont la fonction est d’abaisser les parties auxquelles ils sont attachés. | Subst. Vabaisseur de la lèvre, (A-bèseur. ) ABAJOUE, s. f. Poche située dans l’épaisseur des joues de certains animaux. ABANDON, s. m. État d’une personne t d’une chose abandonnée. // est dans l’abandon de Dieu y de ses amis, | Oubli blâmable de soi , de ses intérêts. Renoncement , sacrifice, résignation. | Acte judiciaire ou conventionnel par lequel un débiteur délaisse ses biens à ses créanciers. | Facilité , négligence heureuse qui ne laisse jamais sentir l’effort ni le travail. | Confiance entière. A 1/ abandon, loc. ad. Sans soin, ABANDONNERENT, s. m. Action de délaisser entièrement. | État d’une personne entièrement délaissée. | Action de se livrer sans aucune réserve. | Dérèglement excessif. ( A-ban-do-ne-man,) ABANDONNER, v. a. Quitter, délaisser entièrement. (Renoncer à une chose. | Laisser en proie. | Confier, remettre. | Absol. et pron.^ Perdre courage ; se négliger. | Abandonné, ée. Subst,, Homme perdu de libertinage ; Femme qui se prostitue. (A-ban-do-né. ) ABAQUE, s. m. ( Ahacus, ) La partie supérieure du chapiteau des colonnes , sur laquelle porte l’architrave. (A-bac-e. ) ABASOURDIR, v. a. Assourdir par un grand bruit. | Consterner, accabler. Cette nouvelle l*a tout abasourdi. ( A-ba-zour-dir.) ABAT AGE. s. m. Action de couper dei I
