mées. On dit , dans le même sens , Champ i d’honneur. Le champ ou les champs de Mars. | Lice, lieu fermé de barrières, dans lequel deux ou plusieurs personnes vidaient autrefois leurs différends par les armes, avec la permission du prince ou du magistrat. | Se dit également en parlant Des tournois, | Carrière , ou sujet , occasion. | Laisser àqqn.le champ libre, Ne point s’opposer à ses prétentions, | Avoir le champ libre , Avoir la liberté de iaire une chose, | Fig,, Fond sur lequel on peint, on grave , on représente qq. ch. | L’étendue qu’embrasse une lunette d’approche. | Mettre de champ , poser de champ des briques , des pierres , des solives , Les mettre , les poser sur la face la moins large. | Roue de champ, Celle qui est horizontale, et dont les dents sont perpendiculaires. | Sur-le-champ , loc. adv. Sur l’heure même, sans délai, J D’abondance. | À tout bout de cbamp. loc. adv. et fam. A chaque instant, à tout propos. (Chan.) CHAMPART. s. m. Droit des seigneurs’ de fief de lever une certaine quantité de gerbes sur les terres qui étaient en * leur censive. (Chan-par.)
CHAMPARTER. v. *.(Campus y partire.) Exercer le droit de champart. (Chan-par- lé.) CHAMPARTEUR. s. m. Celui qui levait le champart au nom du seigneur. (C lia n-parteur. )
CHAMPEAUX.. s. m. pi. Prés , prairies. (Vi.) (Chan-pô.)
CHAMPÊTRE, adj. des a %. (Cannes tris.) Qui appartient, qui a rapport aux champs ; ou Qui est éloigné des villes. | Garde champêtre ^ Agent préposé à la garde des récoltes et des propriétés rurales. | Dieux champêtres , divinités champêtres , Les divinités qui présidaient aux biens de la terre. " (Chan pê-tre. )
CHAMPIGNON, s. m. Nom générique d’une famille nombreuse de plantes sans organes sexuels apparents, d’une consistance molle , spongieuse ou coriace , dénuées de feuilles et de racines, et dont la forme et la couleur varient beaucoup. | Prov. et fig., Il est venu en une nuit^ comnm un champ ignon y se dit D’un homme qui s’est élevé en peu de temps. [ Support dont le haut a la forme d’un champignon , et sur lequel on pose des chapeaux ou des bonnets de femme, des perruques, etc. I Bouton qui se forme au lumignon d’une chandelle ou à une mèche qui brûle. | Excroissance de chair spongieuse qui se forme dans les plaies et dans qqs. parties du corps. V, FoK<ibs. (Chan-pi-/ïon [n m.].)
CHAMPION, s, m. Celui qui combattait en champ clos pour sa querelle ou pour ta querelle d’ autrui. I Toute personne qui combat. | Ironiq. et tain. , C’est un vaillant champion, se dit D’un homme qu’on croit peu courageux. | Fig. » Défenseur. (Chanpion. ) * i
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CHANCE, i. t. (Cadtrc.) Sorte de jeu de dés. | Le point qu’on livre à celui contre lequel on joue aux dés, ou Le point qu’on se livre à soi-même. | Fig. , Livrer chance à qqn. t Le défier, le provoquer à qq, discussion. | Fig., Tout événement, heureux ou malheureux , qui peut résulter d’un ordre de choses donné, j Fam., Bonne cfianccy se dit, en forme de souhait, À une personne qui nous quitte pour faire qq. démarche dont le succès paraît douteux. } La chance a tourné , Les choses ont changé de face. | Prov. , Conter sa chance, Conter ses malheurs, ses déplaisirs, ses aventures. (Chan-se.) CHANCEL. s. m, F. Cancel.
CHANCELANT, ANTE. adj. Qui chancelle. | S’emploie fig,, au sens physique et au sens moral. (Chan-se- 1 an.) CHANCELER, v. li. (Je chancelle. Je chancellerai) Être peu ferme sur ses pieds, pencher de côté et d’autre, comme si on allait tomber. | Fig. , N’être pas ferme, n’être j ?as assuré. (Chan-se-lé ; sè-le ; së-le-ré.) CHANCELIER, s. m. (Cancellarius.) Officier chargé de garder les sceaux, et qqf. d’administrer les biens d’un prince, d’un corps, etc. | Chancelier de V Académie française, Celui qui gardait le sceau de l’Académie, et qui aujourd’hui remplît les fonctions de président en l’absence du directeur. | Premier officier de la couronne, chef de la magistrature en France, et ordinairement gardien des sceaux. | Chancelier de justice^ Titre du chef de la justice dans certains États d’Allemagne, ] Chancelier de V Échiquier , Un des juges de la cour des finances d’Angleterre. | Dans certains consulats , Celui qui a la garde du sceau ej. la ternie des registres. | Dans l’Église de Paris, Chanoine dignitaire qui présidait aux études de l’Université. | Chancelier de V Université % Celui qui conférait les degrés et délivrait les diplômes. (Chan-se-lié.)
CHANCELIÈRE. s. f. La femme du chancelier. | Petit meuble de bois ou de cuir, garni intérieurement de peau d’ours ou de mouton , qui sert à mettre les pieds pendant l’hiver. (Chan-se-liè-re.) CHANCELLEMENT. s. m. Mouvement de ce qui penche de côté et d’autre, et qui menace de tomber. (Chan-së-le-man.) CHANCELLERŒ. s. f. ( Cancetlarta.) Lieu où l’on scelle certains actes avec le sceau du prince, de l’État. | Grande chancellerie, Celle où le chancelier scellait avec le grand ^ceau. — Administration chargée de ttfut ce qui a rapport à l’ordre de la Légion d’honneur. | Petite chancellerie^ dans les parlements , Celle où un maître des requêtes , ou un autre officier commis pour cette fonction , scellait avec le petit sceau. | La chancellerie de Home, Le bureau où se font les expéditions des bulles, brefs, etc.] Chancellerie de l’Université, Lieu
