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Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/184

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gueur. | rig. et fa m., Ces deux personnes chaussent à même point. Elles ont même humeur, etc. I Prov. et fig., Les cordonniers sont les plus mal chaussés, On néglige les avantages qu’on est le plus à portée de se procurer. ! Fig. et fam., Elle est toute dès-mieux chaussées, se dit D’une femme du bon ton, d’une petite, maîtresse. | Prov., S’enfuir un piea chaussé et f autre nu , S’enfuir en toute hâte , sans prendre le temps de s’habiller. (Chô-sé.)

CHAUSSES, s. f. pi. {fialceus. ) Une culotte, un caleçon, la partie du vêtement des hommes qui couvre depuis la ceinture jusqu’aux genoux. (Vj.) , Chausses de page, Chausses courtes et plissées que portaient les pages, et qu’on appelait aussi Trousses. | Prov, et fig., // n’a pas de chausses, il est fort pauvre. | Prov. et bass., Tirer ses chausses , S’en aller, s’enfuir. | Prov. et fig., Cette femme porte les chausses, Elle est plus maîtresse dans la maison que son mari. I Prov. et fig., Faire dans ses chausses, Avoir une grande peur. | Prov. et fig., lia la clef de ses chausses, Il n’est plus en âge d’être châtié. | Se disait De ce qui sert ordinairement à couvrir les jambes et les pieds, et qu’on nomme aujourd’hui Bas. (Chô-se.) CHAUSSETIER. s. m. Marchand qui fait et qui vend des bas, des bonnets, etc. (Chôse-tic. )

CHAUSSE-TÉAPE. s. f. Petite pièce de fer à quatre ou plusieurs pointes fortes et aiguës, dont il s’en trouve toujours une en haut , de qq. manière que la pièce de fer soit jetée. I Sorte de piège que l’on tend pour prendre les bêtes puantes, j Plante très-commune dans les lieux incultes^ et le long des chemins, qui a ses fleurs aVmées d’épines ; n. aut. Chardon étoile. ( Chô-setra-pe. )

CHAUSSETTE, s, f. Demi-bas de toile, de fil, etc., que l’on met sous des bas. (Chôsë-te. )

CHAUSSON, s. m. {Calceus.) Chaussure qu’on met au pied par-dessous les bas, et qqf. par-dessus. | Fig. et Tarn., Tout son équipage tiendrait dans un chausson, se dit D’un homme qui n’a guère de linge, de bardes. | Espèce de soulier plat à semelle de feutre, de buffle, etc., dont on se sert pour jouer à la paume , pour faire des armes , etc. [Chaussons de bal, de danse, Des souliers fort légers qui servent pour danser. | Sorte de pâtisserie qui contient de la marmelade, de la compote ou des confitures, et qui est faite d’un rond de pâte replié sur lui-même. (Chô-som)

CHAUSSURE, s. f. Ce que l’on met au pied pour se chausser. | Prov. et fig., Trouver chaussure à son pied, Trouver justement ce qu’il faut, ce qui convient. Il se dit aussi D’une personne qui en trouve une autre capable de lui tenir tète. (Chô-su-re.) lG 9

CHAUVE, adj. des 1 g. {Calvus.) Qui n’a plus de cheveux, ou qui n’en a guère. | Prov. et fig., L’occasion est chauve, Elle est difficile à saisir , on n’a qu’un moment pour la saisir. (Chô-ve.) .

CHAUVE-SOURIS, s. f. Mammifère volant qui a des ailes membraneuses , et qui ressemble à une souris pour % ta forme et la grosseur du corps. | Il se dit De plusieurs autres ailimaux qui , pourvus d’ailes membraneuses comme la enauve-souris, Sut, ainsi qu’elle, la faculté de s’élever dans l’air. (Chôve-sou-ri. )

CHAUVETÉ. s. f. État d’une personne chauve. (Vi.) (Chô-ve- té.)

CHAUVIR. ,v. n. Chauvir des oreilles , Dresser les oreilles ; se dît Des chevaux, des mulets, et des ânes. (Chô-vir.) ’ CHAUX, s. f. ( Calx. ) Alcali qui se trouve ordinairement combiné avec certains acides, et surtout avec l’acide carbonique, | La pierre à chaux qu’on a fait cuire dans des fours. Ainsi préparée, elle s’échauffe dans Peau, s’y dissout , et forme une pâte fine et blanche qui, étant mêlée avec du sable ou du ciment, compose le mortier dont on se sert dans les constructions de pierres et de briques. | Chaux vive, Chaux qui n’a point été imprégnée d’eau. Chaux éteinte , Celle qui a perdu ses propriétés en restant exposée à l’air,* ou qu’on a délayée dans de l’eau. I Lait de chaux , blanc de chaux, Eau dans laquelle on a délayé de la chaux. | Eau de chaux f Eau qui tient de la chaux en dissolution. | Se di>sait Des substances auxquelles on donne aujourd’hui le nom d’Oxydes. (Chô.) CHAVIRER, v, n , Tourner sens dessus dessous. Se dit D’un bâtiment qui tourne sur lui-même, de manière à montrer sa quille .au-dessus de l’eau. On le dit aussi D’un bateau.

CHEREC. s. m. Bâtiment de la Méditerranée, à trois mâts et pointu des deux bouts, qui va à voiles et à rames. (Chebëc.) CHEF. s. m* ( CapuL ) I ète. | Se dit au propre, en parlant De reliques. I Se dit dans la poésie badine. | Tant dc^chefs de bétail, Tant de pièces de bétail. On dit plutôt Têtes de bétail, | Fig., Celui qui est à la tête d’un corps, d’une assemblée, etc., qui y aie premier rang et la principale autorité. | Se dit Des officiers et sous-officiers de divers grades qui commandent une troupe. | Général d’armée. {-Abbaye du f d’ordre , Chef cÇ ordre . La principale maison de l’ordre, celle dont toules les autres dépendent. | Chef du nom, et des armes , Chef de nom et d’armes, Celui qui est le premier de ta branche aînée d’une grande maison. | Chef d’escadre. L’officier supérieur de marine qu’on nomme aujom^d’hui Contre-amiraL Chef d’escadron , Officier de cavalerie qui commande un escadron. | Chef de bataillon, Officier d’infanterie qui commande un bataillon. [ Chef de poste>