Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/211

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tend qu’il vaille comme codicille* (Co-di-aillè-re. )

CODICILLE, s. m. {CodicillL) Acte postérieur à im testament , qui a pour objet d’y ajouter ou d’y. changer qq. ch. Dans notre législation actuelle, toute disposition de dernière volonté se nomme testament. ( Co-dici-le. )

GODILLE, s. m. T. du jeu de l’hombre , du tri, du quadrille. Faire ou gagner codille, Gagner sans avoir fait jouer, (Co-di-lle [Il m. |.)

CODONATAIRE. adj. des 2 g. (Cum, donatorius.) Associé, conjoint avec un autre dans une même donation. (Codo-natè-re. )

- COECUM. s, m. {pceciva.) T. lat. Le premier des gros intestins. yCé-co-me.) COEUAQUE. adj. r. Céliaqdk.

COEFFICIENT, s. m. (Cum, efficient) Le nombre ou ia quantité connue, ou cen^e telle , qui s’écrit au devant d’une quantité algébrique inconnue, et qui la multiplie. (Co-é-fi-si-an.)

COEMPTION. s. f. (Coemptio.) T. de droit romain. Achat réciproque. (Co-anpsion. )

COERCIIÎLE. adj. des a g. (Coercere.) Qui peut étr* resserré et retenu dans un certain espace. (Co-er-si-ble.) COERCITIF, IVE, adj. Qui renferme le .droit de coercition, (Co-ëi-si-tif.) COERCITION, s. f. {Coercith.) ,* -tion par laquelle on empêche qqn, d’agir contre son devoir ; droit qu’on a de contraindre qqn. à faire son devoir. (Co-ër-si-sion.) COËTAT, s. m. État ou prince qui partage la souveraineté avec un autre. (Co-é-ta.) COÉTERtfEL , ELLE. adj. {Contenus.) Qui existe de toute éternité avec un autre. (Co-é-tër-nël ; ë-le.)

COEUR, s. m. (Cor.) Viscère qui est. le principal organe de la circulation du sang , et qui est situe dans la poitrine : il consiste en un muscle creux dont la forme est à peu près celle d’un cônt renversé. | Tant que le cœur me battra , Tant que je vivrai, f // voudrait lui manger , lui arracher le cœur , se dit Pour exprimer la haine mortelle qu’an homme porte à un autre. J Le cœur considéré comme susceptible de mouvements causés par les passions.^ La partie de la poitrine où les battements du cœur se font sentir. | Fig. , Le coeur regardé comme le siège des passions , l’organe de la sensibilité morale. | Le cœur me le disait bien, me l’avait bien dit, J’en avais un pressentiment. | Parler au cœur, Parler de manière à intéresser le cœur. | Cela va au cœur , Cela touche, émeut. | Fam. , De gaieté de cœur, De propos délibéré et sans sujet. | Se ronger le cœur, ronger son cœur, S’affliger, se chagriner, se tourmenter. | Avoir qq. ch. sur le cœur, En avoir du ressentiment. | Prov. , Je veux en avoir le cœur ’ COEU

net, Je veux savoir ce qui en est, je veux me délivrer de mes doutes sur ce fait. | Faculté de l’âme qui nous rend capables d’affection, d’amitié, d’amour, de zèle, etc. | Fig. et fam. , Son cœur commence à parler, son cœut a parlé, se dit D’une jeune personne qui éprouve les premiers sentiments de tendresse, de préférence pour qqn. | Prov. , Loin de* yeux, loin du cœur. Ordinairement l’absence détruit ou refroidit les affections. | L’ami, l’amie du cœur. Celui , celle que Ton aime le plus tendrement. | Fam. , Affaire de cœur. Commerce de galanterie. | Mon cœur , mon petit cœur, mon cher cœur. Expressions de tendresse dont on se sert en parlant À une personne que l’on aime ; ou, par badinage, À une personne avec qui Ton vit ïamilièrement. [ Prendre une chose à cœur, S’en affecter, y être vivement sensible. Cette affaire lui tient à cœur , Il s’y intéresse fort. J Fani., Avoir cœur, avoir le cœur au métier, Travailler avec zèle, avec ardeur ; affectionner ce qu’on fait , ce qu’on doit faire, | D9 bon cœur 9 de grand cœur, de tout son cœur, Volontiers , avec plaisir.)^ contre-cœur, Avec répugnance, malgré soi. J Fam. , Si le cœur -vous en dit, Si vous êtes d’humeur à faire cela. | Prov, et pop. , Prendre son cœur par autrui, Se mettre en la place de qqn. (Vi.) | Se dit Des inclinations de rame. | Fig. et fam., C’est un cœur d* or , C’est un excellent cœur. | Avoir , porter un cœur d’homme , Être doué de sensibilité. | Fig., N’avoir point de cœur, Etre dépourvu de toute sensibilité , n’avoir aucune noblesse , aucune générosité dans les sentiments. | Fig. , Être tout cœur, Être très-généreux , très-bienfaisant. | Se dit par opposition à L’esprit, dans les divers sens figurés qui précèdent, | Courage , fermeté d’ime , constance. | Fig., Un cœur de lion, Un grand courage ; et fam., Un cœur de poule , Une, extrême poltronnerie. | Fig. et fam. , Mettre, remettre le cœur au ventre de qqn, , Lui donner , lui redonner du courage. | Ce malade a le cœur bon, Son courage se soutient, il a encore des forces. Avoir le cœur mort, Se sentir très-faible, épuisé, abattu.) La pensée intime, les dispositions secrètes de laine, | Se parler cœur à cœur, Se parler avec ia plus grande franchise , sans aucune réserve, | Prov. , // dit cela de bouche , mais le cœur n’y touche , Il parle contre sa pensée, | fig., Avoir le cœur sur les lèvres, avoir le cœur sur la main, Etre franc et sincère. | Ouvrir son cœur à qqn., Lui confier ses plus secrets sentiments, j Parler d’abondance de cœur, Parier avec epanchement , avec une pleine confiance. | L’estomac. Mal de cœur. — Avoir le cœur noyé, le cœur noyé d*eau, Être incommodé pour avoir bu trop d’eau, j Fig. et fam., Cela lui fait mal au cœur, il en a mal au cœur, Il ne von cela qu’avec déplaisir, il en est choqué. | Ce vin va au cœur , Il réjouit , il est