Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/212

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COF

fort agréable au goût. .| Prov. , Se donner au cœur joie ou à cœur j’oie de qq. ck* , s’en donnera cœur joie, En jouir pleinement et abondamment t s T en rassasier. J Pop., Cet homme a bon cœur , il ne rend rien , se dit D’un homme dont l’estomac ne rejette point ce qu’il a reçu ; et, fig. t D’un homme qui ne rend jamais ce qu’on lui prête. | .Se dit De certains bijoux ,• ornements , etc. , qui ont - à peu près la forme d’un cœur*. | Fam., Faire ta bouc fie en cœur, Donner à sa bouche une forme mignarde, affectée. | Une des quatre couleurs du jeu de cartes, dont les points sont figurés par des cœurs. | ;Le milieu de qq. ch,,

  • particulièrement d’un État ou d’une ville. |

Au cœur de l’hiver, au cœur de l’été, Au plus fort de Tété, au plus fort de l’hiver, par le plus, grand chaud , par le plus grand froid. | Cœur de cheminée , Le milieu de la cheminée, où est ordinairement, une plaque. La partie intérieure du .tronc d’un arbre. Le milieu d’un fruit, particulièrement d’une pomme et d’une poire* | Par coeur, loc. adv. De mémoire. | Fig. et fam., Savoir un homme par cœur, Connaître parfaitement son caractère, ses habitudes. | Prov. ebfig/, Dîner par cœur , Se passer de dîner involontairement, (Ccur [c m.].)

COEXISTANT, ANTE. adj. Qui coexiste. (Co-ég-zis-tan.)

COEXISTENCE, s* f. (Cum, existentia.) Simultanéité, état de plusieurs choses qui existent dans le même temps. (Co-ëg-xislan-ce. )

COEXISTER, v. n. {Cum, cxîstere.) Exister ensemble, (Co-ëg-zis-té.)

COFFRE, s. m. (Cophinus.) Sorte de meuble, de caisse propre à serrer, à # en fermer des hardes , de l’argent , etc, , et qu’on ouvre en levant le couvercle. | Coffre-fort, Coffre de fer ou de bois fort épais, garni de bandes et de liens de fer , dans lequel on serre l’argent et ce qu’on a de plus précieux* | Prov M Celte fille est belle au coffre , se dit D’une tille qui n’est pas belle, mais qui a beaucoup d’argent en mariage. | Fig. , Les coffres du roi, s’est dit pour Le trésor royal , l’Epargne. | Piquer te coffre , Attendre long-temps dans l’antichambre du roi, d’un grand seigneur, etc., fVi.) |Prov. et tig., Il s’entend à cela comme à faire un coffre, Il ne s’y entend point du tout, | Prov, et fig. , Haisonner comme un coffre , Raisonner très-mal. | Prov. et fig. , Rire comme un coffre , Rire à gorge déployée. | Le coffre du carrosse, d’un carrosse , La partie d’un carrosse sur laquelle on met les coussins pour s’asseoir, et qui a un couvercle qui se lève et s’abaisse comme celui d’un coffre. | Coffre d’autel, la table d’un autel, avec l’armoire qui est au-dessous. | La capacité, l’espace qui est enfermé sous les côtes. (Vi.)|Fam., Avoir le coffre bon, avoir un bon coffre, Avoir un bon estomac, une tonne poitrine. | Le corps de la bête fauve» COH


[ Celte jument a un grand coffre, un beau coffre, Elle a les flancs fort larges et propres pour porter les poulains. (Co-fre.) COFFRER, y. a. Mettre dans un coffre. Il n’est point usité au propre ; Emprisonner. Fam. (Co-fré.)

COFFRET, s. m. Petit coffre. (Co-frë.) COFFRETIEB , . s. m. Ouvrier qui fait de* coffres, (Co-fie-tié.)

COFIDÉJUSSKUR. s. m. ( Cum,fidejusson ) Chacun de ceux qui ont cautionne un même débiteur pour une même dette, (Co-tidé-jurseur, )

COGNASSE, s. f. (Cuneus.) Coing sauvage moins gros et moins jaune* que l’autre. (Co-»a-se [n m.].)

COGNASSIEK. s, m. Arbre à Qcurs rosacées , qui porte des coings ou des cognasses. (Co-rta-sié [n m.].)

COGNAT, s. m. T. de jurispr. Se dit en général De ceux qui sont unis par des liens de parenté ; et qqfs. De ceux qui sont parents du côté des femmes. (Cog-na.) " COGNATION. s. L (Cognatio.) Lien de parenté entre tous les descend, d’une m. souche. Les agnats et cognais. ( Cog-na-sion. ) COGNEE, s.f. (Cuneata.) Instrument tranchant fait en forme débâche, et qui sert à couper du gros bois. | Prov. et fig. , Jeter le manche après la cognée, Se rebuter, abandonner totalement une affaire } par chagrin, par dégoût, | Prov, et fig, , Aller au bois sans cognée, Entreprendre qq. ch. sans se munir de ce qui est nécessaire pour réussir. | Prov. et fig., Mettre la cognée à l’arbre, Commencer une entreprise, (Cû-née [n m^) COGNE-FÉTU, s, m. Homme qui se fatigue beaucoup à ne rien faire. (Co-ne-fé-tu [n m].)

COGNER, v. a. (Cuneare , b. 1.) Frapper fort sur une chose pour la faire entrer ou pour la faire joindre avec une autre. | Frapper. | Fig. et fam. , Se cogner la tête contre te mur, Entreprendre une chose impossible, ou dont on n’est pas capable. | Battre, rosser. Pop. (Co-fié (n in.].)

COHABITATION, s. f. (Cofiabitatio.) État de deux personnes qui habitent ensemble ; ou le dit plus particulièrement D’un mari et d’une femme, (Co-a-bi-ta-sion.) COHABITER, v. n. (Gahabitarc.) Vivre ensemble. (Co-a-bi-té.)

COHÉRENCE, s. f. Liaison, union, connexion d’une chose avec une autre. (Co-éran-se. )

COHÉRENT, ENTE, adj. (Cohœrcns.) Se dit Des parties d’un tout qui sont liée» entre elles, et Du tout lui-même relativement à la liaison de ses parties. (Co-é-ran ; an-te.)

COHÉRITIER, 1ÈRE. s. (Cohœres.) Celui, celle qui hérite avec un autre. Il est mon cohéritier. Partage entre cohéritiers. Elles sont cohéritières, (Co-é-ri-tié.)