Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/213

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ï 9 B COI

COHÉSION, s. f . (Cohœsus.) Adhérence, forcé* par laquelle les parties d’un corpsadbèrent entre elles. (Co-é-zion.) . " ’. ’ COHOBATION._s, f. Distillation d’un liquide déjà distillé. (Co-o-ba-tion.) î : COHOBER. v. a. Remettre dans la cornue la liqueur qui a* passé dans le ; récipient, pour ia distiller de nouveau ( Co-o-bé.) COHORTE, s.f. (Cohors.ypoTtf d’infanterie parmil es Romains, | Poét. et surtout au pluriel,Toute sortede troupes. |Tam : , Troupe de gens quelconques. (Co-or-te.) COHUE, s.f. On appelait autrefois ainsi, dans qqs. provinces, Lé lieu où se tenaient lespetitésjusliees. | Réunion de personnes où régnent le tumulte et la confusion. "(Co-ue.) COI, TE. Adj. (Quietus.) Tranquille, calme, paisible. Se tenir coi, demeurer coL | Chambre coite. Chambre bien fermée et bien chaude. (Vî.) (Coua.)

COIFFE, s. t.(Çaput.) Espèce de couverture de tète. Ajustement de tête des femmes. | Coiffe de nuit ou a*e bonnet de nuit .Coiffe de toile que les hommes mettent, qqfs. dans leur bonnet de nuit. | Prov. , Être triste comme un bonnet de nuit sans coiffe, Etre chagrin et mélancolique. (Vi.) | Coi ffe de chapeau, Coiffe de taffetas ou de toile dont on garnit le dedans des chapeaux. | Membrane que qqs. enfants ont sur la tête en venant au mondé. I Enveloppe membraneuse qui recouvre 1 urne des mousses. (Coua-fe ;)

COIFFER, v. a. Couvrir la tête. | Fam. et par plaisanterie, Coiffer qqn. de qq. ch., Le lui jeter, le lui appliquer 1 sur la tète. // me jeta un manteau sur tes épaules, et me coiffa d’un grand chapeau. |] Fig. et fam .V se coiffer de qqn.j S’engouer, s’entêter de qq. | Fig. et fam. , Coiffer qqn. d’une opinion, La lui faire embrasser.*| Fig. et fam’., Enivrer. | Orner, parer la tête avec ce’ qui sert à r la couvrir, ou Arranger, friser les cheveux. Coiffer bien, coiffer à mer veille, Arranger les coiffures de ’femmes avec beaucoup d’élégance et de goût. || Ce perruquier coiffe bien, Les perruques qu’il fait vont bien. | Coiffer une bouteille, Mettre une enveloppe par dessus le bouchon, pour empêcher que le vin ne s’évente. || Les chiens ont coiffé le sanglier, Ils l’ont pris aux oreilles. [Un bâtiment coiffé, lorsque par une manœuvre ou un changement de vent subit, le vent frappe sur l’avant des voiles. | Cet enfant est né coiffé, se Hit D’un enfant qui est venu au monde avec une sorte de membrane qu’on appelle Coiffent que le peuple regarde comme un présage tle bonheur .Être né coiffé, Être très- heureux. | Être bien coiffé, Avoir une perruque, un chapeau qui siedbien ;ou Avoir les cheveux bien plantés | Ce chien est bien coiffé, Il a les oreilles longues et pendantes, j Au jeu d’échecs, Un pion coiffé, , Un pion auquel on attache un signe, et qui, d’après les règles du jeu, a un emploi particulier. (Coua-fé.)

COI

COIFFEUR, EUSE. s. Celui, celle qui fait métier de couper, de friser, d’arranger les cheveux. Habile coiffeur. Une bonne coiffeuse .Coiffeur à la mot/tf.(Coua-feur ; ze.) COIFFURE, s. f. Couverture.et ornement de tête, | La manière dont les femmes se coiffent selon le pays et la mode. Coiffure à la mode. Coiffure à boucles. Coiffure à ta Ninon (Cdua-fu-re.)

COIN. s. m. (Cuneus.) Angle, endroit ou se fait la rencontre de deux lignes ou de deux surfaces, soit en dedans soit en dehors. | Le coin d’une rue, dune maison , d’une chambre, dun jardin , dune cheminée* Absol.et fam., Le coin de la rue où Ton se trouve, où Ton habite. | Les coins de la bouche, Les extrémités de la bouche. On dit, de même, Le coin de f œil. I Regarder du coin de l’œil, Regarde/ à la dérobée et sans faire semblant de rien, | Fig., Les quatre coins de la terre, du monde, de la France, etc., Lès extrémités de la terre, de la France, etc., les plus éjoignées entre elles. | Fig., Les quatre coins et le milieu dun pays, d’un bois, etc.*, Tout ce qui est contenu dans l’espace d’un pays, d’un bois, etc. | Les quatre coins ; Jeu dans lequel quatre personnes vont d’un coin à un autre d’un espace carré, tandis qu’une cinquième, placée au milieu, tâche de s’emparer de l’un des coins lorsqu’il est vide, f Fig., Mourir au coin d’un bois, dune haie, Mourir sans secours et sans assistance. | Le coin du feu, Un des deux cotés de la cheminée où l’on s’assied ordinairement pour se chauffer. | N*aimer que le coin de son feu. Aimer la vie retirée. | Au coin du feu, En famille, entre amis. . | Au jeu de trictrac, Grand coin, ou Coin, lA dernière case à la droite du joueur. Coin bourgeois, La dernière case du petit jàn. | Au jeu de paume, Tenir son coin, se dit Lorsque deux personnes qui jouent partie contre deux autres défendent chacune leur côté. | Fig. et fam., Tenir bien son coin dans une compagnie. S’y faire estimer, s’y faire remarquer. |j Se dit De certains meubles en forme de petites armoires, qui se placent dans les angles des appartements. | Petite partie ou portion d’une maison ou d’un appartement. | En r droit qui n’est pas exposé à la vue. (Endroit quelconque, mais plus ordinairement. Un lieu retiré et peu fréquenté. | Piècede fer ou de bois terminée en angle aigu à l’une de ses extrémités, et dont on se sert pour fendre du bois,etc. | Coins de mire, Morceaux de bois qui servent à hausser ou à baisser un canon, un mortier. | Prov. et fig., Faire coin de même boir, Se servir, pour mettre une chose en œuvre, d’une partie de cette même chose. | Chez les anciens, troupe d’infanterie formant un bataillon triangulaire dont une jointe était tournée vers l’ennemi..  !*> partie d’un bas dessinée en pointe, ét<i*nst