COL
corps ou compagnie de personnes notables qui sont revêtues d’une même dignité. | Coltege électoral^ Assemblée d’électeurs convoqués pour élire des députés. | Établissement public où Ton enseigne les lettres , les sciences , les langues , etc. , et où demeurent or* dinairement plusieurs professeurs ou régents, |La réunion des écoliers qui sont en pension dans un collège. |Fam,, Cela sent le collège, Cela a un air de pédanterie. // sent encore son collège , se dit D’un jeuxie homme qui conserve encore dans le monde les manières du collège. | Amitié de collège, Amitié formée au collège et continuée dans l’âge mûr. | Collège de France, Institution fondée à Paris par François I er pour renseignement public et gratuit des langues , de la poésie, de l’éloquence et des hautes sciences mathématiques et physiques, (Co-lé-je.)
COLLEGIAL, ALE. adj. (Collegialis.) Église collégiale, se dit d’Un chapitre de chanoines sans siège épiscopal. | Subst v Une collégiale. (Co-lé-jtaL)
COLLÉGIEN, s. m. Celui qui étudie au collège. (Co-lé-ji-in.)
COLLÈGUE, s. m. (Collega.) Se dit De ceux qui sont revêtus des mêmes fonctions ou de la même mission. (Co-lèg-e.) COLLER, v. a. (Collare.) Joindre et faire tenir deux choses ensemble avec de la colle. |Se dit De choses qui sont fortement unies entre elles ou à d’autres. | V. n. Ce bas, ce pantalon, cette culotte colle bien , Ce b«ts s’applique bien sur la jambe ; ce pantalon, cette culotte est juste et dessine bien les formes. | Fi g. et fa m.» Se coller, être collé contre une chose, à une chose, sur une chose, Se tenir fortement appliqué contre une chose , etc. ; ou Se tenir constamment auprès d’une chose. | Fig. , Être collé sur son cheval, collé sur la selle, Être ferme et droit sur son cheval. | Fi g. et fam., Cet homme est collé sur ses Hures , Il s’applique constamment à l’étude. | Fig. , Avoir les yeux collés sur une chose, sur qqn,, Regarder une chose, regarder qqn. attentivement et longtemps. | Fig,, au billard, Coller une bille, Pousser ou placer une bille de manière qu’elle s’arrête contre la bande ou fort près de la bande. | Enduire, imprégner de colle. | Coller du tin , Y mettre de la colle de . poisson, ou qq. autre ingrédient, pour l’éclaircir, (Co-lé.)
COLLERETTE, s. f. Sorte de petit collet de linge , dont les femmes se servent qqf, pour se couvrir la gorge et les épaules. | Assemblage de petites feuilles qui entoure la base d’une ombelle. (Co-le-rë-te.) COLLET, s, m. Cette partie de l’habillement qui est autour du cou. | Ample morceau de drap ou d’étoffe , ordinairement taillé en rond, .qui est cousu, attaché autour du collet, et qui tombe de manière à couvrir (es épaules, | Absol. , Cette pièce de toile -’GOL 201
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Gne qu’on m et lait autrefois ^autour du cou par ornement , et* qui t s’appelait autrement Rabat. | Fam,, Les gens à petit collet , et, fig., Les petits collets, Les ecclésiastiques, Fig., Le petit collet, La profession ecclésiastique. | Collet* monté, Collet de femme où il y avait de la carte ou du fil de fer pour le soutenir. | Fig. et fam., C’est un collet monté, se dit D’une personne qui affecte trop de gravité, qui a de la pédanterie. |Fig. et fam,, Cela est collet monté, est bien collet monté, Cela est antique, ou Cela a un air contraint et guindé. | Sauter au collet de qqn t , le prendre, le saisir au collet, Le saisir au cou pour lui faire violence. — L’arrêter et le faire prisonnier, 1 Fig. et fam M Prendre qqn. au collet , Le forcer de vous écouter. | Fam., Prêter le collet à qqn. , Se présenter pour, lutter ou combattre corps à corps contre lui.
— Fig., Etre prêt à disputer contre lui.) Collet de buffle, Sorte de pourpoint fait de peau de buffle, qui était à grandes basques et sans manches. | Collet de mouton, collet de *vcau, La pièce, la partie du cou de ces animaux qui reste après qu’on en a ôté le bout le plus proche de la tête. | Cette partie de la plante où finit la racine et où commence la tige. | Le collet d’une dent y La partie d’une dent qui est entre la couronne et la racine. | Sorte de lacs à prendre des lièvres, des lapins, etc. (Co-lë.)
COLLETER, v. a. Prendre qqn. au collet pour lui faire violence. | Il se dit aussi Des animaux, dans une acception analogue. £# dogue colleta te loup. J V. n. Tendre des collets pour prendre des lièvres, etc. | Se dit, en t. de blas., D’un animal qui a un collier d’un émail ou d’une couleur différente de celle du corps. (Co-le-tc.)
COLLEUR, s. m. Celui qui fait des cartons ; ou Celui qui colle du papier peint sur les murs d’un appartement. La première acception a vieilli ; on dit aujourd’hui Carton nier. (Co-leur.)
COLLIER, s. m. Rangée de perles ou d’autres choses de même’ nature que l’on porte au cou pour se parer. | La chaîne d’or que portent les chevaliers de certains ordres» les jours de cérémonie, et à laquelle est suspendu le signe de Tordre. | Prov. et fig M C’est un des grands colliers de la compagnie, se d’il De celui qui a une grande autorité, un grand pouvoir dans une compagnie. | Cercle de fer, d’argent ou de qq. autre matière, que l’on met autour du cou des esclaves et de qqs. animaux. | Collier de force , Collier garni de pointes tournées en dedans, dont on se sert pour dresser les chiens d’arrêt/ | Marque naturelle en forme de cercle qui se voitqqf. autour du cou des quadrupèdes, des oiseaux," et qui est différente par sa couleur du reste de leur poil ou de leur phi ■ mage. ) La partie du harnais des chevaux de charrette ou de labour qui est faite de bois
