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202 COL et rembourrée, et à laquelle les traits sont attachés. | Fi g. et fa m., Collier de misère , Travail pénible qu’on ne peut interrompre que pour le reprendre bientôt. | Cheval de collier, Cheval propre à tirer. | Cheval franc du collier, Cheval qui tire de lui-même, sans qu’il soit besoin de lui donner des coups de fouet. |Prov. et û%.,Étrc franc du collier % se dit De celui qui est toujours prêt à faire les choses que son devoir, son honneur, etc. , exigent de lui. Il se 1 dit ? aussi D’un homme brave et qui est’ toujours prêt à marcher au combat. | Fig. etfam., Donner un coup de collier. Faire un nouvel’ effort pour réussir dans qq. entreprise. | Astragale taillé en perles, en olives, ou en patenôtres, (Co-lié. ) COLLIGER. ( Colligere. ) v. a. Faire des collections des endroits notables d’un livre. (Yi.)(Col-Irjé. ) COLLINE, s. f. Petite montagne qui s’élève en pente douce au-dessus de la plaine. | Poétiq., La double colline , Le Parnasse. (Co-li-ne.) COLLIQUATIF, IVE. adj. Qui accompagne la colliquation, qui en résuite. (Colli-coua-tif. ) COLLIQUATION, s. f. (ColRquatioï) Amoindrissement des parties solides, avec excrétion abondante et diminution de cohésion des liquides. ( Coî-U-coua-sion, ) COLLISION, s. f. ( Collisio.) Le choc de deux corps. (Col-li-zion.) COLLOCATION. s. f. (Cotlocatio.) Ac-" Uon parlaquelleon range des créanciers dans Tordre suivant lequel ils doivent être payés. | L’ordre, le rang dans lequelchaque créancier est colloque. | La somme qu’un créancier utilement colloque a droit de toucher 1 | Collocation utile, Collocation pour le payement de laquelle il y a suffisamment de deniers. J| Collocation de L’argent, L’emploi qu’où’ ait de l’argent en le plaçant, (CoMo-ca-sion). COLLOQUE, s. m.{Collôquium.) Dialogue, entretien de deux ou de plusieurs personnes. Fa m. | Le colloque de Polssy, Conférence célèbre qui fut tenue à Poissy entre les catholiques et les réformés. | Auplur„, Titre de certains ouvrages qui contiennent des dialogues sur diverses matières* ( Col-loc-e, ) COLLOQUER. v. a, (Collocare ;) Placer, mettre qqn. en une place. Fam. | Se dit Des créanciers que Ton range dans l’ordre suivant lequel ils doivent être payés sur le prix de la vente, faite en justice, d’un objet qui appartenait à leur débiteur commun. (CoMoc-é. ) COLLUDER. v. n, (Coltudere.) S’entendre avec sa partie adverse au préjudice d’un tiers. (Col -lu-dé.) COLLUSION, s. f. (Collusio, ) Intelligence secrète entre deux ou plusieurs parties au préjudice d’un tiers. | Toute intelligence secrète dans les affaires pour tromper un tiers. (Col-Iu-zion. ) , COL COLLUSOIRE, adj. des a g. (Collusor.) Qui se fait par collusion. ( Col-lu-zoua-re. ) COLLUSOIREMENT. adv. D’une manière collusoire. (Col-lu-zoua-re-man. ) COLLYRE* s. m : ( Cotlyrium. ) Remède extérieur qui s’applique sur les yeux. (Colli-re. ) COLOMBAGE, s. m. Rang de solives posées à plomb dans une cloison de charpente, dans un pan de bois. (Co-lon-ba-je.) COLOMBE, s : f. (Columba.) Pigeon, Poét., ou de style religieux. (Co-lon-be. ) COLOMBIER, s. ni*. Bâtiment en forme de tour ronde ou carrée, où Ion retire et nourrit des pigeons. | Colombier à pied, Colombier qui a des boulins depuis le sommet jusqu’au rez-de-chaussée. | Prov. et fig., Faire venir, attirer les pigeons au colombier , Attirer des chalands, des personnes qui apportent du profit. (Co-lon-bié.) COLOMBIER, s. m. Sorte de papier d’un grand format. COLOMBIN, INE. adj. (Columbinus.) Quiestd’une couleur mélangée entre le rouge et le violet, approchant du gris de lin. (VL) Ou dit aujourd’hui Gorge de Pigeon, Co-lon-bin* ; i-ne.) COLOMBINE. s. f. La fiente de pigeon ; et Celle des volailles. (Co-lori-bi-ne.) COLON, s, m. {Colonus. ) Celui qui cultive une terre, dans qq. pays que ce soit. | Colon paritaire, Cultivateur qui rend au propriétaire une portion convenue des récoltes et des autres produits de sa ferme. | Celui qui fait partie d’une colonie, qui habite une colonie. CÔLON, s. m. (Colon.) L’un des gros intestins, qui suit le cœcum. COLONEL, s. m. (Colonello, it.) Celui qui commande un régiment. | Officier qui, sans avoir de régiment, a le* g rade de colonel. Colonet-général, Celui qui, en vertu d’un titre honorifique ; est à la tète de tous les corps d’une même espèce de troupes. ( Co-lo-nëL COLONELLE, adj. f. Il désignait autrefois La première compagnie d’un régiment , celle qui n’avait point d’autre capitaine que le colonel . La compagnie colonelle, ou ; subst., La colonelle. (Co-lo-në-le. ) COLONIAL, ALE. adj. Qui est relatif aux colonies, qui vient des colonies. COLONIE, s. f. (Colonia.) Réunion d’hommes sorties d’un pays pour aller en habiter un autre. — La population qui s’est formée et qui se perpétue dans le lieu de leur établissement. | Lieu, pays, habité par une colouie. | Se ditabsol. Des colonies des Antilles françaises. COLONISATION, s. f. Action de coloniser, ou Le résultat de cette action, (Co-loni-za-sion. ) COLONISER, v. a. Former en colonie ; établir une colonie, des colonies, dans un pays. (Co-lo-ni ; -zé. ) COLONNADE, s. f. coll. Suite de co-