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Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/235

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CONCUPISCENCE, s. f. (Concupiscen- * ria.) Inclination aux plaisirs sensuels. (Con^ cu-pis-san-ce [ c m. ].) , , i CONCUP1SCIBLE. ad], des * g. (Conçuoiscibilis

  • ) Appétit concupisctble , Facull<

par laquelle Tâme se porte vers ce quelh considère comme un bien f -et on l’oppose < : > X Appétit irascible. (Con-cu-pis-si- ble [c m . J / CONCURREMMENT, adv. Par concurrence. (Conjointement, ensemble, | Ces créait ciers ’viennent en ordre concurremment , ll> sont en même rang. (Con-cur-ra-man.) CONCURRENCE, s. f. (Co/icurrens.)ï>ix tention de plusieurs personnes à la mèrn< chose. Commerce, Rivalité qui s’établit entre les fabricants, les marchands, etc. | Se dit aussi Des choses. | Égalité de droit , Uc privilège» d’hypothèque entre plusieurs personnes, sur une même chose. | Jusqu’à concurrence de, Jusqu’à ce qu’une certaine somme soit remplie. ( Con-cu-ran-se. ) CONCURRENT, ENTE. s. (Concurrens). Compétiteur, qui poursuit une même chose, et en même temps qu’un autre. Ils aspirent au même emploi, ils sont concurrents* Il y a une foule de concurrents pour cette place. (Con-cu-ran ; an-te.) CONCUSSION, s. f. ( Concussion ) Se dit Des exactions et malversations qui ont lieu dans l’administration ou la manutention des deniers publics. ( Con-cu-sion. ) ; CONCUSSIONNAIRE, s. m. Celui qui fait des concussions. Aclj., Un ministre concussionnaire, ( Con-cu-sio-nè-re. ) CONDAMNABLE, adj. des «a g. (Condenv nabilisJ) Qui mérite d’êlre condamné. éc* tion, opinion y maxime condamnable* Il est condamnable dans sa conduite. (Coo-da-nable. ) CONDAMNATION, s. f. (Condemnatio.) Jugement par lequel on condamne, ou par lequel on est condamné. | Fig-» Passer condamnation ^ Avouer qu’on a tort. [ Av plur. H Les choses memes auxquelles on est condamné, comme une somme d’argent, des dommages et intérêts. Payer le montant des condamnations. Acquitter le montant des condamnations. (Cou-da-na-sion.) CONDAMNER, v. a. (Condemnare.) Prononcer un jugement contre qqn.| Condamne/ un malade , Déclarer qu’il ne guérira point, que sa maladie est mortelle. | Condamne/ une porte, une fenêtre , etc., Fermer une porte, une fenêlre, etc., de telle sorte qu’elle ne puisse plus s’ouvrir, en empêcher, en interdire l’usage. | Blâmer, désapprouver, rejeter, Secondamner f Reconnaître, avouer qu’on a tort. | Çoiîdamwé. subsl. Celui contre lequel une peine affliçtive ou infamante a été prononcée* Le condamné s’est pourvu en cassation. Un condamné à mort, (Con-da-né.) CONDENSATEUR, s. m. Instrument’ disposé de manière que l’électricité s’y accu* j CON mule et s’y eûndense beaucoup plus qu’elle rie le ferait, dans le même espace et sous la même pression de >l’air extérieur, si eHe était libre, I Condensateur de forces , Tout appareil qui accumide les efforts successifs d un moteur , pour les dépenser ensuite selon Je besoin. (Con-dan-sa-teur.) CONDENSATION, s. f. Se dit par opposition à Raréfaction ; L action par laquelle un corps qui occupe actuellement un certain espace est réduit à un espace moindre- (Con-dan-sa-sion.) CONDENSER, v. a. ( Condènsare.) Resserrer dans un moindre espace. (Con- 1 dan- se.) CONDESCENDANCE, s. f. Complaisance qui fait qu’on se rend aux sentiments, aux volontés de qqû. (Con-dës-san-dan-se.) CONDESCENDANT, ANTE. adj. Qui condescend aux volontés de qqn. (Con-dëssan-dan. ) CONDESCENDRE, v. n. (Cum, deseen* dere.) Se rendre, céder complaisamment aux * sentiments > à la volonté de qqn. | Condes* cendre aux faiblesses , aux besoins de qqn. , Accorder qq. ci. à ses faiblesses , à ses besoins. (Con-dës-san-dre.) CONDIMENT, s. m. [Condimentum.) Assaisonnement. T. de méd. (Coiwli-mah.) CONDISCIPLE, s. m. {Condiscipulus.) Compagnon d’étude, celui avec qui on étudie . dans la même école, dam la même classe. (Con-di-si-ple.) CONDITION s. f. (Conditio.) La nature, l’état et la qualité d’une chose ou d’une personne. | Se dit Des qualités d’un objet par rapport à sa destination. | L’état d’une personne considérée par rapport à sa naissance ; et , en ce sens , on l’emploie ordinairement avec la prép. de.[Abso. , Personne de condition, De naissance. | La profession, l’état dont on est. | Domesticité, f Le parti avantageux ou désavantageux que Ton fait à qqn. dans une affaire. | Se dit Des clauses, charges, obligations, moyennant lesquelles on fait qq. ch. | Fendre, donner une chose sous condition , La garantir, s’engager à la reprendre , si elle n’est pas de la qualité qu’il faut. | Baptiser sous condition , se dit De la manière n’administrer le baptême à un enfant lorsqu’on doute s’il a été baptisé , s’il est vivant , ou lorsque sa conformation est tellement monstrueuse, qu’on ne sait pas s’il est honlme. — Fam M se dit, au prétérit, D’un homme extrêmement laid , ou dépourvu d’esprit. | Condition sine quâ non, Formule latine qui se dit D’une condition sans laquelle rien ne se fera ou ne sera considéré comme ayant été fait. I À cônditioic que. loc conj. Pourvu que. (Con-di-sion.) CONDITIONNEL, ELLE. adj. Soumis à certaines conditions , subordonné à qq. événement incertain. I Qui marque ou exprime une condition. | Subst. masc. Mode des verbes