Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/236

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

qui exprime ordinairement Y affirmation avec Tidée accessoire d’une condition. (Con^disio-nël ; ë-le.) ’  ;

CONPITIONI^ÉIXEME^T’ ?4 V * Â cer- /taines conditions ;, à la charge de, (Cqn-di- , sio-në-le-man.) ; 1 y , .

CONDITIONNER, v. t a. Donner à une . chose les qualités requises. *|Fig. et fam,» // ,est bien conditionné, se dit D’un homme . tout à fait ivre. (Con-di-sio-ne.). . CQNDQLÉANÇE. s, f. {Condolere.) Compliment de condoléance^, lettre de condoléance, Compliment qui se fait,Jettre qui «’écrit pour témoigner la part qu’on prend à la douleur de qqn. (Con-do-lé-an-se.) CONDOR, s. : m. Oiseau du Pérou , le jplus, grand que Ton connaisse : il a jusqu’à vingt-cinq pieds d’eavergure* ,, . : CONDOULOIR (SE), v. pron. {Condolere, ) Participer à la douleur de qqn., lé-

ihoigner qu’on prend part à son déplaisir. Il

t ne s’emploie qu’à llniinitif , et il est vieu*. , (Con~dou>louar.)

CONDUCTEUR , TRICE, s. (Conductor.) Celui ,. celle qui conduit. | Se. dit Des divers corps de la nature , en tant qu’ils sont plus ou moins propres à transmettre le calorique .ou le fluide électrique* | Se dit adj., dans - l’un et dans l’autre sens. | Subst. masc. La pièce de cuivre, ordin. cylindrique et isolée’, -.qui, dans la, machine électrique , attire et

  • retient le fluide, (—tri-se.) .

. ■ CONDUCTION ! s. f, . ( Çonductio.) ^ction ,de prendre à loyer. (Cori-duc-sion.) ’ CONDUIRE, v, a. (Conduçere*) Mener, guider, faire aller. Se dit Des personnes. Conduire tes pas de qqn., Le f conduire. | Se dit Des animaux.- | ! Se dit Des choses inanimées. | Conduire l’eau , La faire aller .d’un endroit à un autre par des rigoles» par às& canaux. J Conduire une ligne , La faire passer par différents points. [Conduire la mai/t. •de qtfn., à qqn., ’Lui tenir la main pour lui faire mieux tracer dés caractères , un dessin, etc. | S’emploie fig., au sens physique : et au 1 sens* moral. ’| Conduire qq. ch., un ’ ouvrage à sa perfection , Le rendre accompli, y mettre la dernière main, [ Avoir inspection sur un ’ouvrage, en avoir la direction. | Se dit Des ouvrages d’esprit et des choses morales : | Commander et servir de xhef, régir, gouverner. — Se dit, ’dans ce sens, De la raison et des passions personni-’ fiées. | Prov. et fig.,* Conduire la barque , Conduira qq. entréprise, qq affaire, j Pron., Se comporter,’ avoir telle ou telle conduite. | Accompagner qqn. par honneur, : par civilité, ’par occasion, ou pour 1 sûreté. [Une pièce de t th éâtre t , une in trigu ë b ièn conduite, Dont les incidents sont bien -amenés : * .CONDUIT, s. m. ( Conductum. )’ Tuyau , - ’canal par lequel coule et passe qq. ch. de .liquide, de fluide. (Con-dui.j CONDUITE. $. f. Action de conduire , de CON 22 1

mener, de guider. | Être chargé de la conduite a" un ambassadeur ? Etre chargé de l’aller recevoir* ’sur la frontière, ou dé l’y reconduire. | Direction d’un ouvrage, d une affaire. | La conduite d’un poème épique f d’un poëme dramatique , La manière dont les événements, les incidents y sont disposés et amenés. | ’ Se dit Du commandement- sur les peuples ; du gouvernement, soit politique, soit militaire, soit ecclésiastique L’inspection qu’on a sur les meeursj sur les actions de qqn. | IJa manière d’agir, la façon dom chacun se gouverne. | Avoir de la conduite. Avoir une conduite sage ; et prudente, | Suite de, tuyaux ou d’aqueducs qu,} portent d’un lieu à un autre les eaux d’une fontaine, etc. CONDYLE. s. m. (Çondylus.) Toutes les éminences des articulations. (Con-di-le,) CONDTLO]>lE. s, m. [Coridytoma.) Excroissance de chair. ,

CONE. s. m. (Conus.) La surface que décrit une |igne*,droite assujettie à passer, toujours par un même point fixe, et obligée en outre de toucher toujours dansson mpuvcment une certaine courbe donnée, que Ton appelïe.directrice. | Çone tronque, Celui dont la partie supérieure a été coupée par un plan. | Çune droit, Çônecirculairedontraxe es,l .perpendiculaire à la base. iCdne obliqua, Celui dont l’axe est oblique sur la base. ! Cône de lumière, Faisceau de rayons lumineux qui parlent d’un point quelconque en divergeant, et tombent sur une surface. | Cane d’ombre , L’ombre en forme de cône que projette une. planète du côté où elle n’est pas éclairée par le soleil. (Moule $e fer fondu, de forme conique, dans lequel on verse les métaux en fusion , pour séparer la partie métallique des scories. | Fruit ejes pins, des sapins, etc., lequel consiste eu un assemblage ovoïde d’écaillés ligneus.es ; se nomme aussi Strobile. *| Genre de coquilles univales qui renferme un .très-grand nombre d’espèces, remarquables par leur élégance et par l’éclat de leurs cou-CON FABULATION, s. f. {Confabulatio.) Entrelien familier. Jls étaient en con fabula- (ion. (Yi.) (Cori-ia-bu-la-sion.) CONFABULER. v. n. {Confabularc

S’entretenir familièrement, ils confabulaiçn ensemble. (Vi.) ’ ■ *

CONFECTION, s. f. (Confectio.)V action par laquelle on fait, on exécute qq. çh M etc. | Achèvement. | Médicament composé d’un certain nombre de poudres tirées ordinairement ^ du règne végétal , et de sp ;op ou fde miel, (Con-fëcsion. j t , .

CONFECTIONNER, .v,va. Faire. (Confëc-sio-né. K /^, ,. ,* - . *

’CONFÉDÉRATIF, rVE. ad]. Qui concerne une confédération ; <ftf*il y a confédération. Un traité, confidêfattf^ Une forme de gouvernement confëdératkè. < . , . CO^FÉMFlÀTION/s. f, (Confœderatio.