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CON

sont réellement sous les espèces du pain et du vin,

CONSANGUIN, INE.adj. et subst. (Coasanguine us. ) Parent du côte paternel. Frère consanguin, sœur consanguine, Frère, sœur de père seulement. ( Con-sang-in.[g. ni)] CONSANGUINITÉ, s. f. ( Cousangtunitas. ) Se disait, chez les Romains, De la parenté du côté du père. | Toute sorte de parenté, soit du côté du père, soit de celui de la mère. ( Con-sau-gui-ni-té. [g m.]) CONSCIENCE, s. f. ( Conscicnda. ) Lumière intérieure, sentiment in teneur par lequel l’homme se rend témoignage à lui-même du bien et du mal qu’il fait | Cas de conscience, Difficulté ou question sur ce que la religion permet ou défend eu certains cas. | Se faire un cas de conscience d’une chose, Répugnera la faire, par humanité, par loyauté, par délicatesse, etc. | Faire conscience d’une chose, Faire scrupule d’une chose, parce qu’on croit qu’elle est contre les bonnes mœurs, contre la raison, contré la bienséance, Avoir de la conscience, être homme de conscience , Etre attentif à ne neu faire qui puisse blesser la conscience. |Kam,, Avoir la conscience large, N’être guère scrupuleux sur ce qui concerne la probité, !e devoir. | En conscience r en bonne conscience , En vérité , franchement , selon les règles de la conscience. I En conscience, sur ma conscience , Esnèce de serment en usa^e dans le langage fam, | T. d’impr. , se dit Du travail pour lequel on s’en rapporte à la conscience de l’ouvrier. | La réunion des ouvriers qui sout habituellement en conscience, et le lieu où ils travaillent, | La connaissance qu’on a d’une vérité par le sentiment intérieur. ( Con-si-an-se. ) CONSCIENCIEUSEMENT, adv. D’une

manière consciencieuse , avec conscience , en conscience. ( Con-si-an-sieu-ze-man. ) CONSCIENCIEUX, EUSE. adj. Qui a h conscience délicate. | Se dit Des choses qui annoncent une conscience délicate. ( Con-sian-sieu ; ze. )

CONSCRIPTION, s. f. ( Conscriptio. ) Inscription et levée annuelle des citoyens qui sont appelés au service militaire. Dans la législation actuelle, on dit Recrutement. ( Cons-crip-sion. )

CONSCRIT, adj. m. ( Conscriptus. ) Il n’est d’usage qu’en parlant Des sénateurs de l’ancienne Rome, qu’on nommait Les pères conscrits. |Se dit, substant., De ceux qui sont appelés au service militaire. ( Cons-cri. ) ÇONSÉCRATEUR. s. m. ( Consecrator. ) Il signifie la même chose que Consacrant, CONSÉCRATION, s. f. ( Consecratio. ) Action par laquelle une chose est consacrée, j Se dit, absol. et par excellence, De l’action par laquelle le prêtre consacre quand il célèbre la messe, ( Con-sé-cra-sion. ) CONSÉCUTIF, IYE. adj. (Consecutio.) CON

Qui est de suite. Se dit" De ce qui se passe dans le temps* | Phénomènes consécutifs des maladies, Dérangements de fonctions qui persistent après les maladies, ou qui se montrent vers leur déclin, (-cu-tif [c m.].) CONSÉCUTIVEMENT, adv. Tout de

suite, immédiatement après, selon Tordre du temps. ( Con-sé-cu-ti-ve-man [c m.].) CONSEIL, s, m. ( Consilium* ) Avis que l’on donne à qqn. sur ce qu’il doit faire ou ne pas faire. | Se dit, %ur., Des choses, des passions , etc. , qui nous portent , qui nous déterminent à faire ou à ne pas faire qq. ch. | Prov., La nuit porte conseil, Il faut prendre le temps de réfléchir. | Conseils êvangeliques, Les conseils que l’Évangile donne pour parvenir à une plus grande perfection. ] La personne dont on prend conseil. | Conseil judiciaire , Personne qu’on nomme pour assister dans certains actes celui qui a été déclaré en état de prodigalité. (Résolution, parti. | Au pïur., Les vues, les principes qui dirigent une personne ; et il s’emploie surtout en parlant Des rois, des gouvernements. .J Les conseils de Dieu, Les intentions, les desseins de la Providence. | Assemblée permanente ou réunion extraordinaire, créée ou convoquée pour délibérer, pour donner son avis sur certaines matières. | Conseil d’État, Assem bîée où se traitent les matières de haute po j litiqueetde haute administration. Le Conseil "Mes dépêches était Celui où se traitaient devant le roi les affaires de haute administration intérieure. | Avocat au Conseil d’État et à la cour de cassation , Avocat par le ministère duquel doivent être présentées et signées les requêtes adressées au Conseil d’État ou à la cour de cassation.) Conseil privé , Le conseil particulier d’un souverain. En France , La réunion des personnes qui portent le titre de ministres d’État. | Conseil de cabinet, Le conseil le plus intime du prince. En France, Une réunion de ministres en titre, et de qqs. ministres d’État et conseillers d’État, assemblés extraordinairement. | Grand conseil, Compagnie supérieure qui n’avait point de territoire, et à laquelle ressortissaient les différends qui naissaient entre des présidiaux , les matières bénéficiai es , les contrariétés d’arrêts , etc. | Conseil aulique , était autrefois , en Allemagne , L’un des deux tribunaux suprêmes de l’Empire, on se jugeaient les procès des princes. | Conscà des Cinq* Cents , et Conseil des Anciens , Noms des deux assemblées ou chambres législatives qui avaient été créées en r7<p, lois de l’établissement du Directoire. | Conseil de guerre, Assemblée que tiennent les officiers génératix d’une armée, ou les officiers principaux d’un détachement , etc. — Tribunal qui exerce la justice militaire, | Chambre du conseil, dans les Tribunaux , La’ chambre où les juges se retirent pour délibérer, et où ils prononcent sur certaines