Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/249

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a34 CON avis , mais sans que cet avis soit compte dans les délibérations. CONSULTATION, s. f. (Consultation) Conférence que Ton tient pour consulter sur qq. affaire, ou sur une maladie, | Le banc, la chambre y le pilier des consultations , se disait Des lieux où Ton trouvait les avocats consultants, et où Ton allait pour avoir leurs avis, | L’avis par écrit que les avocats ou les médecins donnent touchant l’affaire, touchant la maladie sur laquelle on les consulte, [Se dit Du mémoire à consulter. (Con-sul-ta-sion.) CONSULTER, v. a. (ConsultumJ) Prendre avis, conseil ou instruction, de qq. | Fig. et fam. , Consulter son chevet , Se donner le temps de délibérer sur une chose, passer la nuit avant que de se déterminer. I Se dit DeS| choses qu’on examine pour y chercher des éclaircissements, des indices, etc. [ Consulter le miroir, Se regarder, s’ajuster au miroir. | Se dit Des choses qui peuvent inspirer ou régler nos déterminations. ! AbsoL, Conférer ensemble, délibérer. | Se dit De la chose sur laquelle on prend conseil. CONSULTKUK. s. m. Consulteur du saint-office , Docteur commis yar le pape pour donner son avis sur qqs. matières qui regardent la foi ou la discipline. CONSUMANT, ANTE. adj. Qui consume. CONSUMER, v. a. (Consumera) Détruire, user, réduire à rien. | Se dit Des affections , des sentiments pénibles qui , à la longue , font tomber dans le dépérissement. | Employer sans réserve. | Dissiper «m* bien, détruire sa santé, épuiser ses forces, etc. | Employer son temps et sa Îeine à faire une chose difficile ou futile. AbsoL, Cet homme se consume , Il dépérit , soit par le travail , soit par le chagrin, «oit par qq. cause intérieure et active. CONTACT, s. m. ( Contactus* ) Action ou état de deux corps qui se touchent. | Fig. , Liaison, relation. CONTAGIEUX, EUSE. adj. (Contagiosus. ) Qui se prend et se communique par contagion. | Qui sert à la- contagion , qui la favorise. | Se dit, fig., Du vice, etc., de toutes les choses moralement mauvaises ou fâcheuses qui se communiquent par la fréquentation ou par l’exemple. | Se dit aussi De certaines choses qui n’ont rien de pernicieux. (Con-ta-jiea ; ze.) CONTAGION, s. f. (Contagio.) Communication D’une maladie par le contact médiat ou immédiat. | Maladie qui se communique par contagion , et surtout la peste. | Se dit fig. , dans l’un et dans l’autre sens , De toutes les mauvaises choses qui se communiquent par la fréquentation ou par Texemple. (Con-ta-jion.) CONTAMINATION, s. f. (Contamination) Souillure. (Con-ta-mi-na-sion.). (Vi.) CON CONTAMINER, v. a. (Contaminare.) Souiller. (Vi.) CONTE, s. m. (Konton, gr. barb.) Récit d’aventures imaginaires, soit qu’elles aient de la vraisemblance ou qu’il s’y mêle du merveilleux. | Conte de bonne femme, conte à dormir debout, conte bleu, conte borgne, etc., Fables ridicules et dépourvues de toute vraisemblance. | Histoire plaisante, vraie ou fausse, que Ton dit pour amuser, railler, médire, etc. | Pop M Conte gras f Conte-Ucencieux. | Discours mensonger ou sani vraisemblance qu’une personne tient à une autre, sérieusement ou par plaisanterie. CONTEMPLATEUR, TRICE. s. (Contemplator. ) Celui, celle qui contemple. Il se dit surtout De celui qui contemple de la pensée seulement. (Con-tan-pla-teur ; tri-se.) CONTEMPLATIF, IVE. adj. (Contemplatwus. ) Qui se plaît, qui s’attache à contempler de la pensée. | Vie contemplative , Celle qui se passe presque toute dans la méditation. | Subst. masc. Se dit De ceux qui se dévouent à la vie d’oraison et de méditation. (Con-tan-pla-tif.) CONTEMPLATION, s. f. (Contempla th.) Action de contempler. | En contemplation , . Signifiait, dans les anciens contrats et traités , En considération. (Con-tan-pîa-sion.) CONTEMPLER, v. a. ( Contemplare. ) Considérer attentivement , soit avec let yeux , soit par la pensée. | Absol. , Méditer. ( Con-tan-plé.) CONTEMPORAIN , AINE. adj. et subst. Contemporancus.) Qui est du même temps. Historiens contemporains , Ceux qui ont écrit les choses qui se sont passées dan* leur temps. (Con-tan-no-rin ; ë-ne.) CONTEMPORANEITÉ. s. f. Existence de deux ou de plusieurs personnes dans le même temps. (Con-tan-po-ra-né-i-té.) CONTEMPTEUR, s. m. (Contemptor.) Celui qui méprise. Contempteur des dieux. (Con-tanp-teur.) CONTEMPTIBLE. adj. des a g. ( Con- (emptibilis.) Vil et méprisable. Il s’est rendu contemptibte. (Vi.) (Con-tanp-ti-ble.) CONTENANCE, s. f. ( Continentia* ) Capacité, étendue. | Le maintien, la posture, la manière de se tenir. N’avoir point de contenance , Ne savoir de quelle manière se tenir. | Perdre contenance , Cesser tout à coup d’avoir sa contenance naturelle, par l’embarras que l’on éprouve. | Porter qq. ck. par contenance , Le porter seulement pour se donner bon air, pour avoir bonne grâce. | Fig. , Faire bonne con^ tenance % Témoigner de la résolution, de la fermeté. (Con-te-nan-se.) CONTENANT , ANTE. adj. (Continent). Qui contient, qui renferme en soi. j Subst. masc Le contenant est plus grand que le contenu, CONTENDANT, ANTE. adj. (Conten-