Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/250

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dere GON derc.) Concurrent, compétiteur, qui dispute quelque chose avec un autre. | Subst. , se dit surtout au pluriel masc. // y avait trois contendants. (Con-tan-dan.) CONTENIR, v. a. (Continere.) (Se conj. c. Tenir.) Comprendre dans certain espace, dans certaine étendue, | Se dit De livres ,< de traités, etc. | Renfermer. | Retenir dans certaines bornes. Contenir ses passions , Les réprimer. | Pron. , Se retenir , s’empêcher de faire paraître qq. sentiment vif, sa colère. | Se modérer sur les choses qui peuvent être préjudiciables à la santé. CONTENT , ENTE. adj. ( Contentas. ) Qui a l’esprit satisfait. | Être content de qqn. % Être satisfait’ de lui , de son procédé , de sa conduite. I Être bien content de soi-même, S’estimer beaucoup , être fort satisfait de soi-même. | Être content de qq. ch. , En éprouver de la satisfaction* — Ne rien désirer de plus ou de mieux, j Être content de, Agréer, acquiescer. Fam. (Con-tan ; an-te. ) CONTENTEMENT, s. m. Joie» plaisir, satisfaction. | Ce nïest pas contentement , Cela ne suffit pas , on ne saurait en être satisfait. (Con-tan-te-man.) CONTENTER, v. a. Satisfaire, rendre content. | Apaiser qqn. en lui donnant, en lui accordant qq. ch. j Plaire, donner de la satisfaction à qqn. f Se dit Des sens et des passions. | tron., Être satisfait d’une chose , s’en accommoder, s’y tenir. | Ne vouloir ou ne pouvoir pas faire plus que ce qu’on a fait , en demeurer là. ( Con-tan-té. ) CONTENTIEUSEMENT. adv. Avec contention, avec dispute, avec débat. (Con-tansieu-ze-man. ï CONTENTIEUX ; EUSE. adj. {Contentiosus. ) Qui est en débat, qui est ou qui peut être disputé. I Qui aime à disputer, à contester. ] Juridiction contentieuse, s’est dit De la juridiction des juges naturels et ordinaires. | SubsL masc. Les affaires contentieuses administratives en général. (Contan-sieu ; leu-ze.) CÔNTENTIF. adj. m. Bandage contenu/, Bandage qui sert » soit à retenir les compresses sur les parties malades, soit à maintenir les parties déplacées ou fracturées dans la position qu’elles doivent conserver. (Con-tan-tif.) CONTENTION, s. f. (Contentio.) Débat, dispute. | Chaleur, véhémence dans la dispute. | Contention d’esprit, ou Contention f Grande, extrême application.d’esprit. ( L’ensemble des moyens qu’on emploie pour maintenir une fracture ou une luxation qui a été réduite. (Con-tan-sioh.) CONTENU, s. m. Ce qui est renfermé dans qq. ch. | Ce que contient un écrit, un discours. CONTER, y. a. Narrer, faire le récit d’une chose vraie ou fausse, sérieuse ou plaisante. | Se dit Des plaintes que le poète CON a35 adresse aux objets inanimés. ( En conter de belles , conter des sornettes , Dire des mensonges , ou des choses vaines et futiles. | Fam., ^Conter ses raisons à qqn. , L’entretenir de ses affaires, lui expliquer les motifs de la conduite qu’on a tenue. Voyons ? contez-moi vos raisons. On dit aussi, conter ses petites raisons* CONTESTABLE, adj. des a g. Qui peut être contesté. (Con-lës-ta-ble.) CONTESTANT, ANTE. adj. et subst. Qui conteste rn justice* (Con-t es-tan.) CONTESTATION, s. f. {Contestatio.) Dispute, débat sur qq. ch. (Con-tës-ta-sion.) CONTESTE, s. f. Contestation, débat. (Yi.) (Con-tës-te.) CONTESTER, v.a. {Contestari.) Refuser* de reconnaître le droit qu’une personne prétend avoir à qq. ch. ) Nier la justesse d’un principe, d’une maxime, la vérité d’un fait, etc. | Débattre, disputer. (Con-tës-té.) CONTEUR, EUSE. s. Celui, celle qui fait un conte, des contes. | Personne qui a l’habitude de faire des contes en société, | Absol. et fam., Celui, celle qui , débite des faussetés ou des choses frivoles. (Con-teur ; eu-ze.). CONTEXTE, s. m. {Cùniextus.) Le texto d’un acte public ou sous seing privé ; l’ensemble que forment par leur liaison mutuelle les différentes dispositions ou clauses dont un acte est composé. | Un texte quelconque, considéré surtout par rapport à l’ensemble d’idées qu’il présente, ou au sens que certains passages empruntent de ce qui les précède ou de ce qui les suit, (Con-tëcs-te.) CONTEXTURE. s. f. (Contextura.) Tissure , enchaînement de plusieurs parties qui forment un corps, un tout. | Fi g. , La liaison des diverses parties d’un ouvrage d’esprit. (Con-tecs-tu-re.) CONTIGU, UË. adj. (Contigws.) Qui touche une chose sans qu’il y ait rien entre deux, [g m.] CONTIGUÏTÉ, s. f. État de deux choses qui se touchent, [g m.] CONTINENCE, s. f. {Continentia.) Empire qu’exerce sur lui-même celui qui s’abstient des plaisirs. Vivre dans la Continence. |Conti-nan-se,| CONTINENCE, s. f. (Continentia.) Capacité, étendue. On dit plus ordinairement Contenance CONTINENT, ENTE. adj. (Contincns.) Qui vit dans la continence. | Fièvre continente , Fièvre qui est d’une intensité à peu près égale pendant toute sa durée. (Conti-nan ; an-te.J CONTINENT, s. m. {Continens.) Se dit Des deux plus vastes espaces de terre ferme que la mer entoure de tous les côtés. | Se dit De grands espaces de terre ferme que la mer n’entoure pas de tous les côtés. | AÎjboL ,