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Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/267

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a5a COT

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aboutissent au sternum ; et Fausses cotes, Celtes d’en bas, qui n’aboutissent point au sternum. | Cote à cote, À côté l’un de l’autre. | Ligne, extraction, |»Se dît De plusieurs choses qui ont qq. ressemblance avec les côtes des animaux. | Se dit Des saillies qui divisent et ornent la surface concave d’une voûte sphérique, ou la surface convexe d’un dôme. | Se dit Des listels qui séparent les cannelures d’une colonne. | Le penchant d’une montagne, d’une colline, a mi-côte, Vers le milieu du penchant d’une côte. | Se dit Des rivages de la mer. | Se dit Des approches de la terre, jusqu’à une certaine distance au large, | Faire côte, Faire naufrage sur le bord d’une terre. | Gardes-côtes, Milice chargée de la garde des côtes. Vaisseaux armés pour défendre les côtes. CÔTE. s. m. ( Costa.) La partie droite ou gauche de l’homme ou de l’animal, depuis l’aisselle jusqu’à laJianche. | Toute la partie droite ou gauche de l’homme ou de ranimai. |Fam. , Être sur le côté , Etre blessé ou malade au point de ne pouvoir se remuer que très-difficilement. Être mal dans ses affaires, commencer à perdre de sa faveur, de son crédit. | Se dit Des choses, dans une acception analogue au second sens de ce mot | Les côtés d’un vaisseau , d* un navire, Les flancs d’un vaisseau, d’un navire, à partir du plat-bord. | Se dit D’une chose ou d’un lieu considérés par rapport à la chose ou au lieu qui se trouvent dans une situation directement opposée. ! Fam., De l’autre côté, Dans la chambre voisine. | Se dit des divers pans , des différentes faces que présente un objet. | Se dit, fig., Des personnes et des choses. | Se dit Des lignes qui forment le contour d’une chose. | Endroit, partie qcq. d’une chose. | Le côté faible d’une chose , Ce qu’elle a de défectueux. — D’une personne, Le défaut habituel, la passion dominante d’une personne ; ou Ce qu’une personne sait le moins. | Parti. | Ligne de parenté. | Être du côté gauche, Etre bâtard. | À côté. loc. prép, et adv. Au côté, à droite ou àgauche, et auprès. | S’emploie pour marquer l’égalité de mérite, de naissance, etc. [Donner à côté, S’éloigner du but | De coté, loc. adv. De biais, de travers, obliquement. | Regarder de côté, Regarder avec dédain, ou ressentiment, ou embarras. I Mettre une chose de côte La mettre à droite ou à gauche, pour que l’espace qu’elle occupait soit libre. — La mettre en réserve. — Ne pas parler d’une chose.

COTEAU, s. m. Penchant d’une colline. | La colline même, prise dans toute son étendue. ( Co-tô. )

CÔTELETTE, s. f. Côte de certains animaux , comme moutons , veaux , etc. Côte détachée de L’animal, et à laquelle on a laissé tenir une certaine quantité de chair. ( Côte-lë-te. J

COT

COTER, v. a. Marquer suivant l’ordre des lettres ou des nombres, numéroter, | Indiquer le prix , le taux de qq. ch.

COTERIE, s. f. Compagnie, société de personnes qui vivent entre elles familièrement. Se dit De& compagnies de ce genre où l’on cabale pour mettre une personne, une chose en crédit, ou pour la décréditer. COTHURNE, s. m. ( Cothurnus. ) Sorte de chaussure dont les acteurs se servaient anciennement dans la tragédie , pour paraître avoir une taille plus élevée. (Co-tur-ne.) CÔTIER. adj. et subst. Qui a la connais* sance, la pratique d’une côte, des côtes. | Navigation côtière, Celle qui se fait le long des côtes. (Cô-tié.) x

CÔTIÈRE. s. f. Suite de côtes de mer. | Une planche de jardinage, qui va un peu en talus, et qui est ordinairement adossée à une muraille. On dit plus ordin. Ados. COTIGNAC. s. m. Sorte de confiture faite avec des coings. (Co-ti-«a [n m.].) COTILLON, s. m. Cotte ou jupe de dessous. Le jupon des femmes du peuple et des paysannes. | Sorte de danse.(Co-ti-JIon [11 m.].) COTIR. v. a. Meurtrir. Pop. , se dit en parlant Des fruits.

COTISATION, s. f. Action de cotiser, ou Imposition faite par cote. | Se dit en parlant De plusieurs personnes qui se cotisent. | Quote-part. (Co-ti-za-sion.) COTISER, v. a. Taxer, imposer à qqn. , régler la part qu’il doit payer de qq. somme. | Se dit, pron., De plusieurs personnes qui donnent, chacune selon ses moyens, de quoi former une certaine somme. ( Co-ti-zé. ) COTISSURE.s, f. Meurtrissure. Se dit Des fruits. ( Co-ti-su-re. )

COTON, s. m. ( Koton , ar. ) Espèce de laine qui vient sur un arbuste appelé Cotonnier. | Fam. , Porte-coton , Valet de garderobe. Espèce de duvet formé i[c poils longs, entrecroisé ! et crépus , qu’on observe à la surface des fruits, des feuilles, etc. , de certains végétaux. | Certaine bourre qui enveloppe le bourgeon de la vigne et de quelques autres arbres. | Le poil follet qui vient aux joues et au menton des jeunes gens. | Fam. , Cet homme Jette un vilain coton , Il perd son crédit, sa réputation.

COTONNADE, s. f. Toute espèce d’étoffe faite de coton. ( Co-to-na-de. ) COTONNER ( SE ). v. pron. Se dit Des choses qui se couvrent d’un léger coton ou duvet. |V. a. et n. Se dit Des étoffes sur les* quelles s’élève certaine bourre. | Cheveux colonnes, Cheveux très-courts et très-frisés, comme ceux des nègres. (Se-co-to-né.) COTONNEUX, EUSE. adj. Se dit Des parties de certains végétaux qui sont couvertes d’un duvet épais et serré. | Qui est devenu mollasse et comme spongieux. (Coto-neu ; ze, )