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COTONNIER, s. m. Arbuste qui porte le coton. (Co-to-nié.)

COTONNINE. s. f. Toile de gros coton, dont on fait des voiles pour certains bâtiments. ( Co-to-ni-ne. )

CÔTOTER. v. a. Aller cote à côte de qqn. | Aller tout le long de. (Cô-toua-ié. ) COTRE, s. m. T. de marine. V, Cutter. COTRET. s* m. Petit fagot, composé de morceaux de bois courts et de médiocre grosseur, lié par les deux bouts. | Chacun des bâtons dont se compose le fagot. (Co-trë.) COTTE, s. f. ( Crocota.) Jupe, la partie de l’habillement des femmes, qui est plissée par le haut, et qui va depuis la ceinture i us qu’à terre. L’habillement des femmes de >asse condition. | Cotte d’armes, Casaque que les chevaliers , les hommes d’armes mettaient autrefois par -dessus leurs cuirasses , et que portent encore les hérauts d’armes» | Cotte de mailles , Chemise faite de mailles ou petits anneaux de fer, qui servait autrefois d’arme défensive. | Cotte morte , Les habits et les meubles qu’un religieux laissait en mourant , ainsi que tout ce qui était provenu de ses épargnes. (Co-te.)

COTTERON. s. in. Petite cotte courte et étroite. (Vi.) (Co-te-ron.)

COTUTEUR. s, m. Celui qui est chargé d’il ne tutelle avec un autre* COTYLE. s. f. (Cotyta.) T. d’antiq. Mesure de capacité pour les liquides et les choses sèches. (Co-ti-le,)

COTYLE^ s. m. ( Cotyla, ) Cavité d’un os dans laquelle un autre os s’articule. COTYLÉDON, s. m. (Kotutédon, gr.) Chacun des deux lobes qui forment ïe placenta. | Se dit De certains corps charnus que Ton remarque dans la plupart des semences , et qui accompagnent ordin. la tige lorsqu’elle sort de terre. | Genre de plantes à feuilles charnues, dont une espèce, appelée Nombril de Vénus, orne les jardins d’agrément. (Co-ti-lé-don. )

COTYLÉDONÉ, ÉE. adj. Se dit Des végétaux pourvus de cotylédons. (Co-ti-lédo-né. )

COTYLOÏDE. adj. ( Kotulê , eidos, gr. ) Se dit De la cavité de l’os iliaque, dans- laquelle l’os du fémur s’articule. (Co-ti-io-i-de.) COU* s. m. ( Collum.) ( Qqf. on dit, par COU


perdrix, les cailles, les lièvres et autre gibier. | Soleil couchant, Le soleil, quand il, est près de descendre sous l’horizon, j Couchant. subst. m. La partie occidentale de la terre. | L’endroit de l’horizon où le soleil se couche. COUGHE, s. f. ( Culeita.) Lit. PocL | Le bois d’un lit. | Espace ileleiups qui précède et suit l’époque de l’enfantement. | L’enfantement même. | Fausse couche, Couche avant terme. — Projet avorté. Fa m. ] Se dit Des linges dont on enveloppe les petits enfants.] Se dit Des planches relevées , et faites ordin. de fumier mêlé avec de la terre , 5 pour semer certaines fleurs qui viennent de graines. | Toute substance qui est étendue , appliquée sur une autre , de manière à la couvrir. | Se dit Des enduits qu’on fait avec des couleurs ou des métaux pour peindre» bronzer ou dorer. | Se dit Des choses qu’on met par lits, surtout Des fruits , des viandes, des médicaments. | Se dit Des différents lits qui composent un terraiu. | Au lansquenet, etc. , Ce qu’on met sur une carte.

COUCHÉE, s. f. Le lieu où on loge la nuit en faisant voyage, [Le souper et le logement des voyageurs dans l 1 hôtellerie. COUCHER, v. a. Étendre de son long sur la terre, sur un lit, etc. Coucher qqn, par terre, L’étendre sur la place, mort oirtrèsblessé. | Fain. , Coucher par écrit , Mettre par écrit, ) Coucher enjoué, Ajuster son fusil et viser, pour tirer sur qqn., sur qq. eh. | Fam., Observer, ne pas perdre de vue une personne ou une chose sur laquelle on a qq. dessein. | Mettre qqn. au lit, le déshabiller, l’aider à se mettre au lit. | Pron. , S’étendre tout de son long sur qq. ch. | Se mettre au lit. | En parlant Des astres, Descendre sous l’horizon. V. n. Etre étendu pour prendre son repos. V, n. Loger la nuit en qq. endroit. (Passer la nuit en qq. endroit, en y prenant du repos. |V. a. Pencher. [Courber, incliner ce qui est naturellement droit, ] Se dit Des dentelles , etc. , qu’on étend sur qq. étoffe. | Étendre une couleur, en mettre une couche sur qq. ch. I Mettre au jeu.

COUCHER, s. m. Action de se coucher. | L’heure à laquelle le roi reçoit ceux qu’il admet à lui faire leur cour avant qu’il se retire pour se coucher. | Le coucher d’un astre, Le temps où il descend et se cache sous brasser avec beaucoup d’empressement, de tendresse, d’affection. | Fam., Se casser le cou f Se blesser en tombant,

COUARD, s. m. ( Codardo, it.) Poltron, qui n’a point de courage. Fam. (Cou-ar.) COUARDISE, s. f. Timidité, lâcheté, poltronnerie. Fam. ( Cou-ar-di-ze.) COUCHANT, adj. Qui se couche.) Chiek couchant, Espèce de chien de chasse, qui se rouche ordin. sur le ventre , pour arrêter les . COUCHETTE, s. f. Petit lit, petite couche sans rideaux* ( Cou-chë-te. ) COUCHEUR, EUSE. s. Qui couche avec un autre. | Fam. , Cest un mauvais coucheur, se dit D’un homme difficile à vivre. ( Coucheur ; eu-ze. )

COUCHIS. s. m. Lit de sable et de terre qu’on met sur les madriers d’un pont dt bois, pour asseoir le pavé. (Cou-chi. )