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corps lorsqu’ils viennent à être frappes. | L’action rapide et momentanée de certaines
- choses. | Se dit en parlant De ce qu’on fait
rapidement, légèrement, ou sans y apporter le même soin que de coutume. | Coup defdet, Le jet du filet dans l’eau, pour prendre du poisson. | Fam,, Coup de chapeau , Salutation qu’on fait en ôtant son chapeau. | Un mouvement impétueux , comme le vent qui soufle sur la mer, une tempête. | Se dit De certaines manière* de jouer, et De certaines chances du jeu. j Coup de dés, Toute combinaison que les dés peuvent présenter. Fam., Tout coup ’vaille, Qq. ch, qui arrive. Coup départie, Ce qui décide du succès d’une affaire. | Coup de théâtre, Événement imprévu, quoique préparé, qui arrive dans une pièce. | Se dit Des actions humaines. I Faire un mauvais coup, Commettre un méfait, un crime. | Fam., Faire un coup de tête, Faire étourdi ment et sans réflexions une chose hardie ; et, Faire des coups de tête , Faire des étourderies. | Fam., Faire un coup de sa tête, Se déterminer de soi-même, sans avoir pris conseil de personne. — Faire une fausse démarche, faute d’avoir pris conseil. | Coup d’Etat, Mesure extraordinaire, et presque toujours violente, à laquelle un gouvernement a recours, lorsque la sûreté de l’État lui Sarait compromise. — Une action qui décide e qq. ch. d’important pour le bien de l’État. — Tout ce qui est décisif, dans qcj, affaire importante. | Fois. | La quantité de vin, de liqueur, etc., que l’on boit <çn une ^ fois, | Le coup du milieu, La liqueur, ou le vin de liqueur qui se boit qqf. entre les deux services. | Tout a coup. loc. a,dv ; Soudainement, en un moment. | Tout d’un coup, loc, adv. Tout en une fois. | À coup sur. loc. adv. Immanquablement, infailliblement. | Coup sur coup. loc. adv. Immédiatement l’un après l’autre. | Après coup. loc. adv. Trop tard, après qu’une chose est arrivée, est faite. | À tous coups, loc. adv. et iam. À tous propos, à tous moments, souvent | Pour le coup. loc. adv. Pour cette fois-ci. | Encore un coup, adv* Encore une fois. (Cou.)
COUPABLE, adj. des i g. (Culpabilis.) Qui a commis quelque faute, quelque crime. | Se dit Des choses qui rendent coupable, ou qui appartiennent à une personne coupable. | Se dit Des personnes, | Fam. , Celui qui a fait une chose et qui cherche à cacher qu’il en est Fauteur.
COUPANT, ANTE. adj. Qui coupe. COUPE, s, f. Action de couper. (L’action de couper Un bois sur pied. | Le bois destiné à être coupé. ( En parlant De certains fruits que Ton coupe, que Ton ouvre pour voir s’ils sont bons. | Il se dit dans le même sens en parlant Des monnaies. | L’endroit par où une chose a été coupée. | La représentation d’un édifice , d’un vaisseau , etc. , qu’on supcou
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pose coupé verticalement dans le sens de sa longueur ou de sa largeur, ou même horizontalement. | La façon dont on taille l’étoffe, le cuir, etc. , pour remployer, [L’art, la manière de tailler les pierres qui entrent dans la construction des édifices. L’action ■ même de tailler des pierres. La coupe il* une pièce de théâtre , La manière dont les parties en sont distribuées. | La coupe des vers , des phrases, La manière dont les repos sont ménagés dans les vers, dans les phrases. | La séparation qu’un des joueurs fait d’un jeu de cartes en deux parties, après que celui qui donne a mêlé.
COUPE, s. f. Tasse, sorte de vase ordi nairement plus large que profond. | Poét. , Toute espèce de vase à boire. | La communion sous l’espèce du vin. [ Nom D’une constellation de l’hémisphère méridional. COUPÉ, s. m. Pas de danse , mouvement de celui qui , en dansant, se jette sur un pied et passe l’autre devant ou derrière. COUPÉ, s. m. Voiture dont la caisse n’a qu’un fond. — Adj. , Un carrosse coupé. | La partie en forme de coupé qui est sur le devant des diligences , des grandes voitures publiques de voyage. 6
COUPEAU. s. m. Sommet, cime d’une montagne. (Vi.) (Cou-pô.)
COUPE-CUL. s. m. Se dit au lansquenet, Quand celui qui donne ne fait pas une seule carte, et amène la sienne la première. (Vi.) On dit Coupe-gorge. | Jouer à coupe-cul , Ne jouer qu’un coup, qu’une partie, sans donner revanche. ( — eu [c m.].) COUPÉ-GORGE, s. m. Tout endroit où l’on court risque d’être volé, d’être assassiné. | Toute sorte d’endroits où il se commet ordin. qq. injustice ou qq. friponnerie. | Au lansquenet, se dit Quand celui qui tient les cartes amène sa carte la première, ce qui lui fait perdre tout ce qu’il peut perdre de cette main-là. ( — gor-je.) COUPE- JARRET, s. m. Brigand, assassin , qui ne porte l’épée qu’à dessein de se battre , de maltraiter, ou de faire insulte à ceux qu’il rencontre. ( — ja-rë,) COUPELLATION. s, f. Action de mettre un métal à la coupelle. (Cou-pël-la-sion.) COUPELLE, s. f. (Cupella.) Petit vase en forme de tasse , fait avec des cendres lavées ou des os calcinés , dont on se sert pour se-* parer, par l’action du feu, l’or et l’argent des autres métaux avec lesquels ils sont unis. | Or de coupelle , argent de coupelle , L’or el l’argent du plus haut titre. (Cou-pë-le.) COUPELLER. v. a. Mettre à la coupelle, (Cou-pël-Ié.) •
COUPER, v, a. (Koptein, gr.) Trancher, séparer, diviser un corps continu , avec qq. ch. de tranchant. | Tailler suivant les règles de l’art. | V. n. Se dit Des instruments qui servent à couper certaines choses. | Couper un rocher, une maison, etc. , En enlever,
