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Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/270

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quide au travers du linge, du drap, du .sa- dans la dépendance de qqn., l’avoir pour subie, etc. | V. a. Jeter en moule. COULEUR, s. f. (Color,) Impression que fait sur l’oeil la lumière réfléchie par la surface des corps. | Masc, Le couleur de feu, de rose, de citron, etc., Ce qui a la couleur du feu, de îa rose, ’etc. Après un subst. ces ibc. s’emploient comme une sorte d’adj, : Un ruban couleur de feu, | Les hommes de couleur, Les mulâtres, les hommes provenant du mélange de la race blanche et de la race noire. | Se dit Des cinq couleurs, azur, gueules, sinople , sable et pourpré, | Se dit D’étoffes et d’habits, pour désigner Toute autre couleur que le noir, le gris, le blanc, peneur.

COULIS, s. m. Suc d’une chose consommée à force de cuire, passé par une étamine, par un linge, etc. (Cou-li.) COULIS, adj. m. Vent- coulis , Vent qui passe par de petites ouvertures , qui se glisse au travers des fentes et des trous. COULISSE, s. f. Longue rainure par laquelle on fait glisser, aller et revenir un châssis, une fenêtre, une porte de bois, etc. Faire une coulisse» Graisser la coulisse. l>c volet qui va et vient dans ces rainures J et dont on se sert pour fermer. Fermez cette coullisse, T. d’imprim. Petite planète, | Au plur. , La livrée* dont on habille ehe très-plate qui sert à faire couler sur les pages , cochers , etc. Couleur du roi. Ce. page , ce laquais 1 n’avait par encore les couleurs. (Yi.) On dit Livrée, Le teint, lu couleur du visage. | Se dit Des altérations subites qu’éprouve la couleur du visage par l’effet de qq. douleur ou - de qq. émotion violente, | La rougeur qui survient au visage par qq. cause naturelle ou accidentelle. La couleur lui monta au visage. | Se dit Des viandes qu’on rôtit, du pain et des pâtisseries qu’on met au four, pour marquer Lt couleur que ces choses doivent avoir quand elles sont cuites comme il faut. | L’affaire prend couleur, se dit D’une affaire dont on commence à espérer un bon résultat. Chacune des quatre marques appelées Pique, trèfle, cœur et carreau. | Au lansquenet, Prendre couleur, Entrer au jeu et couper. | Se dit Des substances dont on se sert pour donner aux objets une couleur artificielle. | Se dit Des couleurs employées dans un tableau» | Coloris. | Se dit Du style, des expressions considérées comme étant, pour celui qui écrit ou qui parle, ce que les couleurs sont pour le peintre. | Se dit Du style, lorsqu’on désigne la qualité qui le distingue. | Se dit Du caractère particulier de certaines choses. | Se dit du caractère propre à telle ou telle opinion. | Prétexte, le marbre les pages trop grandes pour êjre enlevées avec les doigts. | Se dit Des chAssis de toile mobiles qui forment la décoration des deux côté de la scène. | St ; du ja-s intervalles qui sont entre les coulisses. | Se dit Des acteurs et de ceux qui vont habituellement dans les coulisses. | La partie d’un vêtement ou d’une autre chose faite d’étoffe , qui se serre et se desserre au moyen d’un ruban, d’un cordon passé dans un rempli. (Cou-li-se.)

COULOIR, s. m. Écuelle qui a, au lieu de fond, une pièce de linge par où on coule le lait en le tirant. | Passage de dégagement d’un appartement à un autre. | Se dît, dans les salles de spectacles, Des passages pratiqués derrière les loges, j Se dit Des conduits par lesquels s’écoulent certaines humeurs. (Cou-louar.)

COULOIRE. s. f. Vaisseau propre à laisser passer, à faire égoutter la partie la plus liquide ou le suc de qq. substance qu’on veut séparer. (Cou-loua-re.)

COULPE. s. f. Faute, péché. La souillure, la tache du péché qui prive" le pécheur delà grâce de Dieu.

COULURE, s. t Se dit Des grains de la grappe qui tombent ou se dessèchent quand le raisin commence à se nouer. | La portion apparence. | Raison apparente dont on se du métal qui s’échappe du moule où la sert pour couvrir et pallier qq. mensonge ou qq. mauvaise action, afin de persuader ce qu’on désire.

COULEUVRE, s, f. (Colubra.) Espèce de serpent. | Fi g. , Avaler Àes couleuvres , Recevoir des dégoûts , des chagrins , des mortifications qu’on est obligé de dissimuler. COULEUVREAU. s. m. Petit de couleuvre. (Cou-leu-vro.)

COULEUR RÉE. s. f. Plante sarmenteuse à feuilles palmées, qui est très-commune dans nos climats, et dont la racine est purgative ; n. auti* Bryone.

COULE VRINE. s. f. {Colubrina) Ancienne pièce d’artillerie plus longue que les canons ordinaires- |Fam., Être sous la coulevrlne de qqn, , Avoir son bien dans le voisinage d’un plus puissant que soi. — Etre fonte est jetée,

COUP. s. m. (Kopte.in^ gr.) Impression que fait un corps sur un autre en le frappant, le perçant, le divisant, etc. | Coup de canon , etc v Le coup que frappe le boulet, etc., lancé par un canon ; etc. | Fam., Coup de bec, de dent, de langue, Médisance, raillerie piquante, etc.) La marque des coups qu’on a reçus. | Coup de feu, Blessure que fait le coup d’une arme à feu. | Se dit en parlant Des choses qui nuisent, qui causent un sentiment pénible, etc. | Porter coup, se dit De certaines choses qui font une grande impression ou qui tirent à conséquence. | La charge d’une arme à feu. | La décharge et le bruit que font les armes à feu lorsqu’on les tire, j Coup de tonnerre, Le bruit qui accompagne ou suit un éclair. | Le son que rendent certain^