Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/306

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DÉD DÉCRUE, s. f. Quantité dont une chose a décru. Se dit Des eaux. DÉCRUER. v. a. Préparer, par une lessive , du fil ou de la soie à recevoir la teinture- ■ DÉCRÉMENT, s. m. Action de décruer. (Dé-crû-màn.) DÉCRUSEMENT, s. m. Action de décruser. (Dé-cru- ze-man.) DÉCRUSER. v. a/ Mettre des cocons dans l’eau bouillante, pour en dévider la soie avec facilité. (Dé-cru-zé.) DÉCRIRE, v, a. ( Dccoyuere. ) Corriger l’excès de la cuisson. Se dit en parlant Des sirops et des confitures. | Pron. , se dit Des confitures qui se liquéfient trop, faute d’avoir été assez cuites. I [c m.] DÉCUPLE, adj, des 2 g. et s, m. (Decuplum. XQuî vaut dix fois autant,] [c m.] < DÉCUPLER, v. a. Rendre dix fois plus grand , augmenter dé dix fois autant. |[c m.] DÉCURIE, s. f. (Decuria.) T. d’antiq. romaine. Troupe dé soldats composée de dix hommes et formant le dixième de la centurie ; ou Division du peuple qui formait aussi le dixième d’une centurie, mais qui comprenait . ordin. plus de dix ; ciioyens. | [c m.] DÉCURION. s. m. {Decurio.) T. d’antiq. romaine. Le chef d’une décurie civile ou militaire. | Chacun des dix juges ou conseillers municipaux d’une colonie romaine. | [c m.] DÉDAIGNER, v. a. (Dedigfiarl) Marquer du dédain à qqu. | Rejeter, refuser avec mépris , regarder comme au-dessous de soi , comme indigne de ses désirs,. (Dc-dë-«é [n m.].) DÉDAIGNEUSEMENT, adv. Avec dédain , d’une manière dédaigneuse, DÉDAIGNEUX, EUSE. adj. et suhst. Qui marque du dédain. (Dé-dë-neu ; zc [ri m.].) DÉDAIN, s. m. Mépris vrai ou affecté , exprimé par l’air, le ton , le maintien. (Dédin. ) , DÉDALE, s. m. (Dœdalus.) Labyrinthe", lieu où Ton s’égare, où Ton se perd, a cause de la complication des détours. | Se dit Des embarras dont il est très-difficile de sortir, des choses très-compliquées. DÉDAMER, v. n. Se dit Lorsqu’un joueur déplace une des dames qui occupent le rang le plus proche de lui. DEDANS, adv. de lieu. Dans l’intérieur. | Pop., Donner dedans, Se laisser tromper comme un sot et , Mettre aqn. dedans , Le tromper. | De dedans, en dedans, par dedans, De l’intérieur, à l’intérieur, par l’intérieur. | En dedans , s’emploie avec de , comme loc. prép. En dedans et en dehors de ta ’ville, | Par dedans, s’emploie comme loc. prép., mais sans la prép. de. il passa par dedans la <ville, | Dedans, subst. m. La partie intérieure de quelque chose. (De-dan.) DÉDICACE, s. f. ( Dedicare. ) Consécra-DÉF 291 tion "d’un temple, d’une église, d’une chapelle. | La fête annuelle qui a lieu en mémoire de la consécration d’une église. (Hommage qu’on fait d’un livre à qqn., par une épître ou par une inscription à la tète de l’ouvrage. ( — ca-se.) . DÉDICATOIRE. adj. (Dedicator.) Qui contient la dédicace d’un livre. Évître dédi* M cataire, ( — ca-toua-re.) DÉDIER, v. a. ( Dedicare. ) Consacrer au culte diviu, mettre sous la protection d’une divinité, sous l’invocation d’un saint. | Dédier un livre à qqn, , Lui faire hommage d’un ouvrage , par une épître ou par une inscription à la tête du livre. DÉDIRE, v, a. (De, dicere.} (Il fait, à la seconde personne du pluriel du présent de l’indicatif, Vous dédisez. Aux autres temps, il se conj, c. Dire.) Désavouer qqn, de ce qu’il a dit ou fait pour nous. | Pron., Se rétracter, dire le contraire de ce qu’on a dit, désavouer ce qu’on a dit. | Ne pas tenir sa parole, revenir contre un engagement verbal. DÉDIT, s. m. Révocation d’une parole donnée. | Av oir son dit et son dédit ,- Être sujet à se dédire, à se rétracter, à changer aisément d’avis. | Fam7, La peine stipulée dans un marché,* dans une convention, contre celui qui n’en remplira pas les conditions. | L’acte même où se trouve stipulée la peine encourue par celui ou celle qui se dédira. (Dé-di.) DÉDOMMAGEMENT, s. m. Réparation d’un dommage. | Compensation, (Dc-do-mar je-man.) DÉDOMMAGER, v. a. Indemniser, rendre l’équivalent du dommage souffert. (Dédo-ma-jé. ) DÉDORER, v, a- Enlever, effacer la dorure en tout ou en partie. | Pron., Perdre de sa dorure peu à peu. DÉDOUBLER, v. a. Ôter la doublure. | Dédoubler une pierre , La séparer, la partager en deux dans toute sa longueur. DÉDUCTION, s. f. (Deductio.) Soustraction, retranchement, | L’action de raconter, d’exposer en détail. | L’action d’inférer une chose d’une autre, ou Le raisonnement par lequel on infère. (Dé-duc-sion.) DÉDUIRE, v. a. (Deducerè.) Rabattre, soustraire une somme d’une autre. | Narrer, raconter, exposer en détail. | Inférer, tirer comme conséquence. DÉDUIT, s. m. Divertissement, occupation agréable. (Vi.) (Dé-dui.) DÉESSE, s. f. ( Deitas, b. I J Divinité fabuleuse du sexe féminin. | Belle femme qui a Pair et le port majestueux. (Dé-ë-se.) DÉFÀCHER (SE), v. pron. S’apaiser après s’être mis en colère. Fam. DÉFAILLANCE, s. f. Faiblesse, évanouissement , pâmoison. Défaillance de nature, État d’une personne affaiblie par l’âge , par J 9