Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/307

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aga DÉF l’excès du travail , par la maladie , etc. (Défa-llan-se [Il m.].) DÉFAILLANT, ANTE. adj. Qui s’affaiblit. (Dé-fa-llan [Il m.]) DEFAILLANT, ANTE. s. Celui, celle qui manque à comparaître, à se trouver à l’assignation donnée en justice. DÉFAILLIR, v. n. (Il n’est plus guère usité qu’au pluriel du présent de l’indicatif, Nous défaillons ; à l’imparfait, le défaillais ; au prétérit, Je défaillis , j’ai défailli ; et à l’infinitif. Défaillir.) Manquer. (Vi.)| Dépérir, s’affaiblir. ] Tomber en faiblesse, s’évanouir. (Dé-fa-llir [11 m.].) DÉFAIRE, v. a. (Se conj. c. Faire.) Détruire ce qui est fait , changer l’état d’une chose de manière qu’elle ne soit plus ce qu’elle était. Faire mourir. Fam. | Mettre en déroute, tai 1er en pièces ; remporter m# grand avantage. | Abattre, atténuer, amaigrir.. | Pron. , Ce vin se défait, Il s’affaiblit. | Eclipser, effacer par plus d’éclat , par plus de beauté, par plus de mérite. (Vi.) | Délivrer, dégager, débarrasser. | Pron. , Se désaccoutumer de qq. clu, y renoncer. | Se dé/aire d’un domestique , Le congédier. | Se défaire de son ennemi y Le faire mourir* | Se défaire d*une chose, L’aliéner, en transporter le droit et la possession à un autre. (Dé-fè-re.) DÉFAITE, s. f. Déroute d’une armée , ou de quelques troupes. | Débit , facilité plus ou moins grande de se défaire de qq. ch. | Excuse artificieuse , mauvaise raison , prétexte, (De-fè-te.) DÉFALCATION, s. f. Déduction , retranchement. ( — ca-sion.) DÉFALQUER, v. a. ( Defalcare. ) Rabattre, " retrancher d’une somme.- (Dé-falc-é [c m.].) DEFAUSSER (SE), v. pron. Se dit Du joueur qui , n’ayant pas de la couleur dans laquelle on joue , jette celle de ses cartes qu’il regarde comme la moins utile. (Dé-fôsé. ) DÉFAUT, s. m. Imperfection. | Une imperfection morale. | Ce qui n’est pas conforme aux règles de l’art ^ ce qui choque le goût, le bon sens, dans un ouvrage, dans une production qcq. | Se dit Des parties faibles ou défectueuses daris une étoffe , dans du bois , etc. | Absence, manque , privation, | L’absence de certaines qualités, de certains avantages , etc. | Le défaut des côtes, L’endroit où se terminent les côtes, | Manquement à l’assignation donnée. | Fam., Etre en défaut, Faillir, se tromper. | Au défaut, ou À dépaut de. loc. prép. Au lieu de, à la place de telle personne’ou de telle chose qui manque, qui vient à manquer. (Dé-fô.) DEFAVEUR, s. f. Cessation de faveur, disgrâce. | L’état de ce qui tombe en discrédit. DÉFAVORABLE, adj. des 2 g. Qui n’est pas favorable. DÉF DÉFAVORABLEMENT, adv. D’une manière défavorable, fâcheuse, ( — ble-man.) DÉFÉCATION, s. f. (Dcfœcatum.) Dépuration d’une liqueur, qui se fait par la chute spontanée des parties qui la rendaient trouble. ( — ca-sion.) DÉFECTIF. adj. (Dcfectivus.) Se dit D’un verbe qui n’a pas tous ses temps et tous ses modes. On dit aussi ’Défectueux, ( — -fëc-tif.) DÉFECTION, s. f. {Defectio.) Action d’abandonner un parti auquel on est lié. (Dcfec-sion. ) DÉFECTUEUSEMENT, adv. D’une manière défectueuse. (Dé-fëc-tu-eu-ze-man.) DÉFECTUEUX, EUSE. adj. {Defectus.) Qui manque des qualités, des conditions requises. | S’emploie en grammaire comme synonyme de Défectif. (Dé-fëc-tu-eu ; ze.) DÉFECTUOSITÉ, s. f. Vice, imperfection, défaut. (Dé-fëc-tu-o-zi-té.) DÉFENDABLE, adj. des 2 g. Qui peut être défendu contre l’ennemi ou contre un adversaire. (Dé-fan-da-ble.) DÉFENDEUR, ERESSE. s. Celui , celle à qui on fait une demande en justice. (Demandeur ; e-rë-se.) DEFENDRE, v. a. (Defendere.) Protéger, soutenir une personne ou une chose attaquée. | Empêcher que l’ennemi ne puisse, sans risquer beaucoup , entrer dans un lieu ou en approcher. | Garantir. (Pron. , Repousser une attaque, une agression qcq., y résister. ] Pron., Se préserver. | Pron., S’excuser de faire qq. ch. à quoi on voudrait nous obliger. | Se disculper, nier qq. ch. qu’on nous reproche. | Prohiber, interdire qq. ch. [ V. n. Fournir des défenses aux demandes de la partie adverse. (Dé-fan-dre.) DÉFENS. s. m. Bois en défens, Bois dont la coupe est défendue au propriétaire, ou dans lequel il n’est pas permis de faire entrer des bestiaux. (Dé-mn.) DÉFENSE, s. f. (Defensa.) Action de défendre , de se défendre ; ou Ce qu’on dit , ee qu’on écrit pour défendre ou se défendre. | L’action ou la manière de défendre une place, un poste , etc. , de s’y défendre. | Ce bois est en défense , Il est en tel «état qu’on n’a plus besoin d*em pêcher les bestiaux d’y aller. | Au plur. , Ce qui sert à garantir , à couvrir les ouvrages et les soldats qui défendent une place. — Ce qu’on répond , par écrit et par ministère d’avoué, à la demande de sa partie. — Chacune des deux longues dents , canines ou incisives, qui sortent de la bouche de certains quadrupèdes, et dont ils se servent pour se défendre, f Prohibition, interdiction. ] Défenses, Jugement qui défend de procéder, de passer outre à l’exécution de qq. ch. (Défan-se. ) DÉFENSEUR, s. m. Celui qui défend, qui soutient , qui protège. (Dé-fan-seur.) DÉFENSÏF, IVE. adj. (Defensjo.) Fait pour la défense. | Subst., La disposition à se