Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/316

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DEM Tarder, employer plus ou moins de temps, à qq. ch. Se conj. avec Avoir. J S’arrêter, se tenir, rester en qq. endroit* Se conj. avec Être. | Demeurer sur la place, Être tué, terrassé sur la place où Ton a combattu. | Fam., En demeurer là, Ne point avancer. — Ne point donner suite à une affaire ; ou, avec un nom de chose pour sujet, N’avoir point de suites , ne pas être continué, poussé plus loin. | Demeurons-en là. N’en parlons pas davantage, cessons.. — Tenons-nous-en à cela , c’est cela que nous devons préférer. | Être à demeure, être permanent ; ou Tenir, persister, durer. | Se trouver, rester, être dans un certain état. | Se dit De ce qui est conservé , laissé ou dévolu à qqn. | Rester, être de reste. DEMI, IE. * adj, sing. (Dimidius.) Qui contient, qui fait, qui est la moitié d’une chose divisée ou divisible en deux parties égales. Il reste invariable quand on le fait suivre 3mmédiatement de son substantif. — Sert à former, avec divers autres mots , des termes indiquant Certaines choses qui ne sont pas tout à fait ce que les mots auxquels on le joint désigneraient si on les employait seuls, j Demi* s. m. Désigne Une moitié d’unité. | Demie, s. f. , absol., Demi-heure. | DiïMt s’emploie, adv., devant plusieurs adjectifs ; À moitié, presque. | À demi. loc. adv, À moitié. | En partie , ou Imparfaite* ment, •incomplètement. | Il ny en a pas à demi, U y en a beaucoup. DEMI -AUNE, DEMI -BAIN, DEMI-CERCLE, DEMI-DIEU, etc., etc. V. Demi et les mots Aune , Baiw , Cercle , Dieu , etc* DEMI-FORTUNE, s. f. Toiture bourgeoise à quatre roues, tirée par un seul cheval. DEMI-LUNE. s. f. Pièce de fortification correspondante à une porte, et construite en avant "d’une courtine, pour couvrir la contrescarpe et le fossé. | Partie circulaire àTentrée d’un palais, à l’extrémité d’un jardin , à la’rencontre de plusieurs allées , de plusieurs routes. DÉMISSION, s. f. (Demissio.) Acte, par lequel on se démet d’une dignité , d’un emploi , etc, (Dé-mi-sion.) DÉMISSIONNAIRE, s. des a g. Celui, celle en faveur de qui une démission était donnée. ) Celui ou celle qui donne sa démission. — Adj., Un préfet démissionnaire. (Démi-sio-nè-re. ) DÉMOCRATE, s, m. Celui qui est attaché aux principes de la démocratie. DÉMOCRATIE, s. f. (Democratia.) Gouvernement où le peuple exerce la souveraineté. (Dé-mo-cra~sie.) DÉMOCRATIQUE, adj. des 2 g. Qui appartient à la démocratie. (Dé-mo-cra-tîc-e.) DÉMOCRATIQUEMENT, adv. D’une manière démocratique. ( — tic-e-man.) Ï>ÉM oi DEMOISELLE, s. f. Dénomination commune à toutes les filles d’honnêtes familles, et par laquelle on les distingue des femmes mariées. | Se disait D’une fille et même d’une femme née de parents nobles. | Genre d’insectes à quatre ailes membraneuses , qui ont les yeux fort gros et le corps très-long. | Se dit De certaines poules de Numidie qu’on tient dans quelques ménageries, | Pièce de bois ronde, haute de trois ou quatre pieds, ferrée par un bout , et dont les paveurs se servent pour enfoncer les pavés. On l’appelle autr. Ilie. (De-moua-zë-le.J* DÉMOLIR, v. a. ( Demoliri, ) Détruire , abattre pièce à pièce. DÉMOLITION, s. f. (Demolitio.) Action de démolir, | Se dit Des matériaux qui restent de ce qu’on démolit. (Dé-mo-li-sion.) DÉMON, s. m. (Dœmon.) Diable, malin esprit. | Fam., Faire le démon , Tempêter, faire du bruit , donner de la peine. | Génie , esprit, soit bon, soit mauvais. | La cause à laquelle on attribue les inspirations de qqn., la passion qui l’agite, etc. DÉMONÉTISATION, s, f. Action de démonétiser, ou L’état de ce qui est démonétisé. ( — ti-za-tion.) DÉMONÉTISER, v, a. Ôter à une monnaie, , à un papier-monnaie, la valeur que la loi lui avait attribuée. ( — ti-zé.) DÉMONIAQUE, adj. des 2 g. et s. (Dœmoniàcus. ) Qui est possédé du malin esprit. | Fam., Personne qui est colère, emportée, passionnée. (Dé-mo-ni-ac-e.) DËMONOGRAPHE. s. ml {Daimon, graphe %v.) Auteur quia écrit sur les démons. v — gra-fe.) DÉMONOMANIE. s. f. (Daimon, mania, gr.) Sorte de folie où l’on se croit possédé du démon. (Traité sur les démons. DÉMONSTRATEUR. S. m. (Demonstrator. ) Celui qui démontre. Se dit Des professeurs chargés d’enseigner l’anatomie, la physique » etc. DÉMONSTRATIF, IYE. adj. (Démonstrations. ) Qui démontre, qui sert à démontrer. Se dit Des preuves jpar lesquelles on démontre qq. ch. f De celui des trois genres d’éloquence qui a pour objet la louange ou le blâme. Subst. , Cela est bon dans le démonsiratif.

Se dit Des adjectifs et des pronoms 

qui servent à indiquer. | Qui donne des signes extérieurs d’affection, de bienveillance, d’intérêt, de zèle^ etc. DÉMONSTRATION, s. f. (Démonstration) Raisonnement qui prouve d’une manière évidente et convaincante. | Ce nui sert de preuve à qq. ch. | Marque , témoignage , toute parole, tout acte par lequel on manifeste ses dispositions, ses intentions, etc. | Se dit Des leçons que donne un professeur lorsqu’il met sous les yeux d£ ses élèves les objets mêmes dont il leur parle.( — tra-sion.) DÉMONSTRATIYEMENT. adv. D’une