Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/317

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a oa BEN manière démonstrative, convaincante. ( — veman. ) DEMONTER, v. a. (De , mons.) Séparer qqn, de sa monture, ou Ôter à qqn. sa monture. | Démonter un capitaine de vaisseau, Lui ôter le commandement de son vaisseau. | Désassembler les pièces dont une chose est composée , la défaire avec soin. | Démonter un canon, L’ôter de dessus son affût. | Démonter une batterie, La mettre à coups de canon hors d’état de tirer , de servir. I Pron., Cela se démonte, se dit D’une chose faite de manière à pouvoir être démontée, | Mettre en désordre, déconcerter, mettre hors d’état d’agir, de répondre. DÉMONTRABLE, adj. des 2 £. (Démonstraèilis. ) Qui peut être démontre. DÉMONTRER, v. a. (Démons trare.) Prouver d’une manière évidente et convaincante, par des conséquences nécessaires, d’un principe incontestable. ; | Se dit De ce qui fournit la preuve ou l’indice de qq/ch’. |* Faire voir aux yeux la chose dont on parle, comme les parties du corps humain, une plante, un animal, etc. DÉMORDRE, v. n. (De, mordere.) Quitter prise après avoir mordu. | Fam., Se départir de qq. entreprise, abandonner une opinion, un avis qu’on soutenait avec chaleur. DÉMOTIQUE. adj. des a g. (Dêmotikos, gr.) Qui concerne le peuple, qui est à l’usage du peuple. Se dit De l’écriture . qui , dans l’ancienne Egypte, pouvait être vue et comprise du peuple. (Dé-mo-tic-e.) DÉMOUYOIR. v. a. Faire qu’une personne se désiste de qq, prétention. (Yi.) (Dé-mou-vouar.) DÉMUNIR, v. a. (De, munire.) Ôter les munitions d’une place. |Pron., Se dépouiller des choses qu’on avait mises en réserve pour -qq. besoin futur, pour qq. projet. DÉMURER, v. a. Ouvrir une porte ou une fenêtre qui était murée, ôter la maçonnerie qui la bouchait. DÉNAIRE. adj. des 2 g. (Denarius.) Qui a rapport au nombre dix. On ditplusordiu. décimal. (Dé-nè-re.) DÉNANTIR (SE), v. pron. Abandonner des valeurs, des gages, des nantissements, qu’on avait entre les mains. | Se dépouiller de ce qu’on a. DÉNATTER. v. a. Défaire ce qui était arrangé en natte. (Dé-mvté.) DÉNATURER, v. a. Changer la nature ou les qualités d’une chose, faire qu’elle ne paraisse plus ce qu’elle était, qu’elle ne soit plus ce qu’elle était ou ce qu’elle devrait être. | Déitaturé, ée. adj. Qui manque d’affection et de tendresse pour ses plus proches parents. | Qui est contraire aux sentiments naturels d’affection ou d’humanité. DENDRITE. s.’ f. (Dendritis.) Pierre sur laquelle on trouve des accidents qui repré-DÉN sentent des buissons, des arbrisseaux, etc. (Dan-dri-te.) DÉNÉGATION, s. f. Déclaration par laquelle une personne soutient qu’un fait avancé par une autre n’est pas véritable. (_ga- s i n.) DENI, s. m. (Denegare.) Refus d’une chose due. DÉNIAISER, v. a. Rendre qqn. moins niais, moins simple, moins gauche, qu’il n’était. | Ironiq,, Tromper qqn. , abuser de sa simplicité. Fam. j Déxiaisé. subst. Un homme adroit et rusé. (Dé-niè-zé.) DÉNICHER, v. a. (De , nidus.) Ôter du nid, | Dénicher une statue, un saint , L’ôter de sa niche. | Faire sortir par force de qq. poste, de qq. endroit. Fam. Trouver, découvrir la demeure, la retraite de qqn. à .force de recherches. | Se dit aussi en parlant Des choses. Fam. | V. n. Abandonner le nid. | Fam., S’évader, se retirer ajêc précipitation de qq. lieu. DÉNICHEUR, s. m. Celui qui déniche les petits oiseaux. * . ’ ' ; DÉNIER, -v. a. Nier. | Refuser qq." ch. que la bienséance, l’honnêteté, la justice ne veut pas qu’on refuse. DÉNIER, s. m. (Denarius.) Monnaie romaine d’argent qui, jusqu’à l’an 536 de Rome, valut dix as, et plus tard seize. | Ancienne monnaie française de cuivre, devenue depuis simple monnaie de compte , et qui vaut la 11 e partie d’un sou tournons ou le tiers d’un liard. | Denier à Dieu, Pièce de monnaie qu’on donne pour arrhes d’un marché verbal. | Toute espèce de numéraire , toute somme d’or ou d’argent, | La partie d’une somme, d’un revenu, etc., qui est prélevée au profit de qqn. (Yi.) On dit Le dixième, le* quinzième, etc. | L’intérêt d’une somme principale. | Denier fort. Taux qui excède létaux ordinaire des intérêts. | Certaine part qu’on a dans une affaire, dans un traité, à proportion de laquelle on partage le gain ou la perte, j La 785 e partie du kilogramme, ou vingt-quatre grains. | Denier de fin ou de loi y Le degré de pureté de l’argent. (De-nié.) DÉNIGREMENT, s. m. Action de dénigrer. (Dé-ni-gre-man.) DÉNIGRER, v. a. Tenir un langage qui tend à atténuer, à détruire la bonne opinion que les autres ont de qqn., à dépriser la qualité, la valeur de qq. ch, i DÉNOMBREMENT, s. m. Compte de personnes. Se dit Des choses. | La déclaration détaillée qu’un vassal donnait à son seigneur de tout ce qu’il tenait de lui en fief. (Dé-no n-bre-man.) DÉNOMBRER, v. a. (Denumerare.) Faire un dénombrement. (Dè-non-bré.) DÉNOMINATEUR, s. m, (Denomhare.) C’est , des deux nombres qui expriment une fraction, Celui qui s’écrit au-dessous de l’au-