Page:Nodier - Contes de la veillée, 1868.djvu/203

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grette de vous avoir entraînés dans les lenteurs d’une narration languissante dont j’avois peine à dégager mon imagination et ma plume ; mais l’aimable génie qui me raconte ces histoires dans mon sommeil avoit prêté à celle-ci des grâces que je n’ai pas retrouvées en écrivant. Vous jugerez si l’époque est venue où je dois renoncer à ses promesses, et j’apprendrai de vous si j’ai perdu aussi le modeste talisman qui m’a quelquefois obtenu de foibles droits à votre indulgence. Il faut bien que ce jour arrive, et il est peut-être arrivé.