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Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/103

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débris avec une plus affreuse volupté, et, d’une main irrésistible, car j’étois, hélas ! foible et captif comme un enfant au berceau, elles me forçaient à m’associer… ô terreur !… à leur exécrable festin !…

En achevant ces paroles, Polémon se souleva sur son lit, et, tremblant, éperdu, les cheveux hérissés, le regard fixe et terrible, il nous appela d’une voix qui n’avoit rien d’une voix humaine. — Mais les airs de la harpe de Myrthé voloient déjà dans les airs ; les démons étoient apaisés, le silence étoit calme comme la pensée de l’innocent