Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/122

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de loin la croisée du sage qui veille en écrivant à la lueur d’une lampe de peu de valeur, ou d’une jeune épouse dont le mari s’est oublié à la chasse, il monte, cherche à se fixer, bat le vitrage en frémissant, s’éloigne, revient, roule, bourdonne, et tombe en chargeant le talc transparent de toute la poussière de ses ailes fragiles. C’est ainsi que je frappois des mornes ailes que le trépas m’avoit données, les voûtes d’un ciel d’airain qui ne me répondoit que par un sourd retentissement, et je redescendois en planant en rond autour du socle solitaire, du socle que ma bouche mourante venoit d’effleurer d’un sourire et d’un baiser d’adieu. Le socle