Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/141

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trompé par une conformité de nom fondée sur une conformité de figure, a regardé le rhombus comme un poisson, et qui fait honneur au turbot des merveilles de cet intrument de Sicile et de Thessalie. Lucien, cependant, qui parle d’un rhomhos d’airain, témoigne assez qu’il est question d’autre chose que d’un poisson. Perrot d’Ablancourt a traduit « un miroir d’airain » parce qu’il y avoit en effet des miroirs faits en rhombe, et que la forme se prend quelquefois pour la chose dans le style figuré. Belin de Ballu a rectifié cette erreur pour tomber dans une autre. Théocrite fait dire à une de ses bergères : « Comme le rhombos