Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/159

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gné d’un cri douloureux et perçant.

Car le chant de deuil du Morlaque ressemble à celui du grand aigle blanc[1] qui plane en rond sur les grèves, et tombe avec un gémissement aigu à la pointe la plus avancée du promontoire de Lissa.

Quand il voit la vague immense se rouler comme un long serpent sur l’onde épouvantée, se tourner en replis innombrables, s’arrondir, s’étendre, et soulever une tête écumante et terrible jusqu’au nid de ses petits.

  1. Je crois que c’est le balbuzard, Alba busa, Jean le blanc.