Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/164

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« Fille infortunée, s’écrie-t-il, ce n’est plus le jour de nos fêtes, celui où retentissoit le pismé[1] d’allégresse qui éclata dans la tribu, quand ton père pleura de tendresse et de joie en apprenant qu’une fille venoit de naître… »

« Pleure avec moi sur le guerrier qui n’est plus, et sur les douleurs de ses enfans, et sur celle de son vieux père qui reste orphelin de l’honneur de sa race, comme un chêne stérile épargné à cause de son antiquité par la hache du bûcheron. »

  1. Chant, poëme, le poema, le psalmus.