Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/165

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« Pleure avec moi sur la belle Iska, la douce fleur de ma vie, le tendre espoir de ma vieillesse imprévoyante ; pleure sur la pauvre Iska, qui ne sera jamais conduite à l’autel par les acolytes des mariages[1], car il faut mourir ! »

Cependant les soldats étonnés se rassemblent avec inquiétude et Iska, instruite de son sort, tourne sur eux un regard plus doux que la manne qui coule des frênes de Colovaz.

  1. Le drugh et la drushiza, ce que nous appelons le garçon et la fille d’honneur dans la plupart de nos provinces.