Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/175

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les sentiers les moins praticables à la cavalerie de l’ennemi, tandis que la troupe de Pervan, de village en village, rouloit de nouveaux rideaux de flamme sur la flamme de l’incendie.

Quand les fugitifs, arrêtés pour prendre quelque repos, tournoient les regards de l’adieu sur l’horizon de la patrie, poursuivis de l’image du toit natal désolé, ils le reconnoissoient encore à la forme et à l’étendue de ses ruines brûlantes.

C’étoit en vain cependant que la route de la fuite, abrégée par la connoissance des lieux et par la témérité,