Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/199

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elle, écris en ces termes à l’époux que tu m’as choisi. Écoute bien ! »

« Kadi, je te salue. Je t’écris sans avoir consulté ma sœur pour obtenir de toi en sa faveur deux grâces qui lui seront chères : la première, c’est de lui apporter, lorsque tu viendras avec tes amis, un long voile qui puisse la cacher à tous les yeux ; la seconde, c’est d’éviter, en la conduisant dans ta maison, de passer devant celle d’Asan, afin qu’elle n’ait pas la douleur de voir les chers enfans qu’elle doit renoncer à voir jamais. »

À peine la lettre est-elle parvenue