Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/200

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au Kadi, celui-ci réunit ses amis pour être témoins de cette fête, lis viennent, et présentent à la fiancée, au nom de son nouvel époux, le long voile qu’elle a demandé ; elle s’en couvre et les accompagne, heureuse au moins de cacher ses larmes, quand des cris qui partent du devant de la maison d’Asan, l’avertissent que les Svati qui conduisent le cortége nuptial se sont trompés de chemin, car ses enfans l’ont aperçue et se sont élancés sur son passage.

« Ô mère bien aimée, s’écrient-ils ; reviens à tes pauvres petits enfans, puisque voilà l’heure du re-