Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/202

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Les coursiers restent immobiles, pendant qu’elle va partager à sa famille chérie quelques bijoux ou quelques vêtemens, derniers témoignages de sa tendresse : de beaux cothurnes à tresse d’or pour les jeunes garçons ; pour les jeunes filles, des tuniques longues et flottantes, et une petite robe au plus petit qui dort dans un berceau, mais elle n’ose l’éveiller d’un baiser[1].

Tout à coup une voix éclate dans l’appartement voisin, celle d’Asan qui

  1. Cette leçon n’est pas tout-à-fait la même que celle de Fortis, mais je l’ai recueillie plus communément de la bouche des Dalmates, et je la trouve bien préférable.