Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/213

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mine d’une auréole de clartés éblouissantes.

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Je saisis d’une main avide l’insecte favorable à mes vœux, l’insecte à qui l’amour protecteur a confié une lumière facile à cacher, et tour-à-tour tutélaire et discrète, pour embellir les veilles des amans.

*

Je le rapproche de la lettre chérie, en faisant passer sur chaque ligne tous les points de l’insecte agile où s’égare en tremblant sa lumière capricieuse. Aucun de ses jets radieux n’est perdu pour mes regards ; aucune des douces