Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/212

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Qui le croiroit ! parmi quelques touffes éparses d’une herbe stérile que j’étois près de fouler, étincelle tout à coup une mouche[1] brillante qui vole en cercles rapides et multipliés à la pointe des feuilles qu’elle caresse et qu’elle éclaire.

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Le foyer d’une flamme vive et mobile qui brûle dans son sein, s’étend et rayonne sur ses ailes agitées, il s’épanche en traits ardens de tous les anneaux de son corps flexible, et l’illu-

  1. Dans l’original, osa, une guêpe.