Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/68

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sole ; et toi, Myrthé, si tu le vois, surpris du souvenir de ses égaremens, céder à une illusion nouvelle, chante et soulève les cordes de la harpe magique… Demande-lui des sons consolateurs, des sons qui renvoient les mauvais esprits… C’est ainsi qu’on affranchit les heures austères de la nuit de l’empire tumultueux des songes, et qu’on échappe de plaisirs en plaisirs aux sinistres enchantements qui remplissent la terre pendant l’absence du soleil.