Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/61

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ébranlée, mais que l’on n’avait pu abattre.

Elle se soutenait entre les pierres auxquelles sa base était liée par de fortes bandes de fer, quoique penchée au point qu’elle paraissait depuis le bas suspendue sur la pente du précipice, et elle ajoutait à la singularité de cet aspect sauvage l’aspect d’une ruine miraculeuse.

Un joli ruisseau, qui coule entre deux rangs de saules, et qui va un quart de lieue plus loin se perdre dans la Sarthe, baigne le pied de cette colline, qu’il embrasse tout entière et dont son murmure anime seul la muette solitude.

Au-delà se déploient des