Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/66

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

peu de chose à faire pour les soumettre.

Je me suis souvent demandé depuis s’il en était ainsi parmi les autres hommes ; mais je n’ai pu l’apprendre d’eux.

Cette impression fut subite comme la pensée, subite comme le regard que Thérèse laissa tomber sur moi, et qui était animé d’une si touchante bienveillance que la vue du ciel ouvert n’aurait pas réjoui mon âme d’une volupté plus vive et plus pure.

Je dis son regard, parce que je ne sais point d’autre expression pour peindre cette émanation d’un feu doux qui s’échappe entre les cils d’une femme aimée, et dont le contact bouleverse le cœur et