Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/68

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vait que par comparaison, parce que la nature n’avait jamais donné à des formes plus gracieuses des proportions plus remarquables par leur élégance et leur harmonie.

Ses cheveux noirs, qui étaient rattachés avec simplicité sur le sommet de la tête, laissaient à découvert un front plus blanc que l’ivoire : deux boucles seulement s’arrondissaient de l’un et de l’autre côté comme pour en relever l’éclat.

Elle n’avait pas un coloris animé, mais la moindre impression vive le faisait naître, et le charme fugitif n’en était que plus enchanteur. Il en résultait un caractère de beauté qui n’était pas moins fait pour