Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/80

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En disant cela, elle l’embrassa. Thérèse s’était retournée de mon côté avec un air soucieux. Je crus deviner qu’elle regrettait d’avoir fait naître dans l’esprit de sa grand’mère une pensée qui pouvait l’attrister, celle que l’âge affaiblissait ses yeux et qu’elle les perdrait bientôt.

Dans tous les cas, cette impression avait été bien passagère.

Madame Aubert venait de m’apercevoir. Thérèse se rapprocha d’elle et lui parla à demi-voix avec beaucoup de chaleur. Pendant ce temps, madame Aubert levait les yeux au ciel, me regardait d’un air attendri, prenait la main de