Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/81

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Thérèse, cherchait la mienne et pleurait.

Je fléchis le genou, je me prosternai, je l’entendis me bénir, et sa bénédiction ne m’alarma point, car je me trouvai la force de m’en rendre digne.

Je ne peindrai pas ma situation pendant les premières semaines que je passai près de Thérèse.

Elle avait quelque chose de si embarrassant que je concevrais à peine que j’ai eu la force de m’y maintenir si longtemps, si je ne me rappelais combien j’avais à redouter qu’elle cessât. C’était une espèce d’ivresse qui troublait toutes mes facultés, et dont l’effet le plus doux était